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Critique de LoupAlunettes


Tout le monde a besoin, envie d'être aimé.
Même les professeurs de Maths.
Dans l'imagerie populaire, le prof de Maths est emblématique du rapport vache avec les études, du corps rigide enseignant.
Les professeurs de Maths vous rétorqueront qu'ils aiment au moins leur matière et que les maths, dans des farces entendues de calculs, le leur rendent bien.
Nous pourrions presque associer leur destin à celui des Geeks, en moins fun bien entendu.

Mais Monsieur Tomate, le personnage de l'histoire, ne trouve pas cela juste lui, pas suffisant pour combler son besoin d'être aimé.
Sa maman l'aime certe mais et les autres?
Cela compte.
Il n'a pas un coeur de pierre, le pauvre bougre. On devine le personnage un peu maladroit également dans les rapports humains (pourquoi également? Regardez la quatrième de couverture).

Que faire?
Sachez lecteurs que si Monsieur Tomate rougit, c'est qu'il a trop chaud d'avoir fait de la musculation pour vous séduire, que si il est trop rouge, c'est de s'être retrouvé les quatre fers en l'air en trottinette et en patins à roulette pour vous plaire.
Monsieur Tomate veut épater la galerie mais pour l'heure, la galerie l'ignore ou rit de lui.

Comment rendre populaire ce prof de Maths qui en veut?
Les auteurs jouent d'exubérance pour trouver la solution et même les chiens abandonnés auront même plus de succès que lui en jouant de leur regard de "Chatpoté" de film animé.
Les auteurs n'apportent pas de solution, de vraie et joue de ces pauvres personnages célibataires ad vitam eternam finissant comme le meilleur ami des animaux.
Mais cela plaira t-il à maman?

Davide Cali et Popy Matigot créeront le petit pincement au coeur, un peu d'humour noir à niveau de jeunes lecteurs ne nuira pas, bien au contraire, il fera sourire.
Petits diables que nous sommes.
L'illustration et la narration sont très tendres, naïves, très douces, elles réservent en second degré un humour très mordant.
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