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Critique de Cyrlight
Karma et Nagisa sont en route pour l'espace dans ce dix-huitième tome d'Assassination Classroom, afin de récupérer le résultat des recherches concernant Koro. Sur Terre, la Saint-Valentin se rapproche à grands pas, et l'ambiance, malgré la pression des examens d'entrée au lycée, est plutôt festive.
Cette oeuvre me fera décidément passer par toutes les émotions, dans le mauvais sens du terme. À la lecture de la première moitié de ce volume, j'étais convaincue qu'il allait intégrer mon top 3 des plus décevants, mais aussi surprenant que cela soit, c'est la Saint-Valentin qui a contribué à remonter le niveau.
Commençons par la mission à bord de l'ISS. J'écrivais précédemment que les élèves avaient dédié plus de temps à jouer au paintball qu'à s'y préparer, mais c'est encore pire. L'auteur a consacré bien plus de pages à les faire se taper dessus dans les bois pour savoir s'ils allaient essayer ou non de sauver Koro qu'au moyen d'y parvenir.
Karma et Nagisa récupèrent les données scientifiques avec autant de facilité que s'ils les avaient commandées au McDrive, Okuda les analyse le temps de rajuster ses lunettes, et conclusion : c'est bon, tout va bien, y a même pas à chercher une solution, on l'a déjà. Même The Promised Neverland a fait moins pire à ce niveau, et je n'en reviens absolument pas d'écrire ça quand on sait ce que m'inspire ce manga !
M'enfin, tout ça, ce n'est rien. Non, le pire, c'est qu'ils reprennent ensuite leurs tentatives d'assassinat ! Mais punaise, ça servait à quoi de se canarder dans la forêt ? Pendant un demi-tome de surcroît ? Je n'en peux plus des discours contradictoires, et par-dessus tout de l'assassinat à toutes les sauces ! T'as un rhume ? Attends, on va essayer de tuer, ça t'aidera à guérir. T'as besoin d'un mouchoir ? Tiens, prends un couteau et rappelle-toi comment on vise une cible.
Et au milieu de tout ça, on a Koro qui a entrepris d'enchaîner les festivités qu'ils n'ont pas eu l'occasion de célébrer à l'issue de ses révélations. Si encore c'était drôle, mais même pas, ce ne sont que des scènes casées là façon chausse-pied. Ça me met hors de moi de voir les éléments-clés de l'intrigue être survolés pour s'abîmer dans la médiocrité et la superficialité !
C'est pour cette raison que j'ai été aussi étonnée d'apprécier l'arc de la Saint-Valentin. Il est, contre toute attente, traité de manière qualitative, plus subtil et mieux dosé en terme d'humour. Et surtout, il donne un avant-goût doux-amer de la fin et des adieux qui se profilent, quel que soit le sort de Koro-sensei.
Je vais donc rester sur ma note de base, puisque je ne peux en donner deux à un même tome, mais si je l'avais fait, la première moitié aurait été loin de la moyenne, là où la seconde aurait été plus élevée.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Cette oeuvre me fera décidément passer par toutes les émotions, dans le mauvais sens du terme. À la lecture de la première moitié de ce volume, j'étais convaincue qu'il allait intégrer mon top 3 des plus décevants, mais aussi surprenant que cela soit, c'est la Saint-Valentin qui a contribué à remonter le niveau.
Commençons par la mission à bord de l'ISS. J'écrivais précédemment que les élèves avaient dédié plus de temps à jouer au paintball qu'à s'y préparer, mais c'est encore pire. L'auteur a consacré bien plus de pages à les faire se taper dessus dans les bois pour savoir s'ils allaient essayer ou non de sauver Koro qu'au moyen d'y parvenir.
Karma et Nagisa récupèrent les données scientifiques avec autant de facilité que s'ils les avaient commandées au McDrive, Okuda les analyse le temps de rajuster ses lunettes, et conclusion : c'est bon, tout va bien, y a même pas à chercher une solution, on l'a déjà. Même The Promised Neverland a fait moins pire à ce niveau, et je n'en reviens absolument pas d'écrire ça quand on sait ce que m'inspire ce manga !
M'enfin, tout ça, ce n'est rien. Non, le pire, c'est qu'ils reprennent ensuite leurs tentatives d'assassinat ! Mais punaise, ça servait à quoi de se canarder dans la forêt ? Pendant un demi-tome de surcroît ? Je n'en peux plus des discours contradictoires, et par-dessus tout de l'assassinat à toutes les sauces ! T'as un rhume ? Attends, on va essayer de tuer, ça t'aidera à guérir. T'as besoin d'un mouchoir ? Tiens, prends un couteau et rappelle-toi comment on vise une cible.
Et au milieu de tout ça, on a Koro qui a entrepris d'enchaîner les festivités qu'ils n'ont pas eu l'occasion de célébrer à l'issue de ses révélations. Si encore c'était drôle, mais même pas, ce ne sont que des scènes casées là façon chausse-pied. Ça me met hors de moi de voir les éléments-clés de l'intrigue être survolés pour s'abîmer dans la médiocrité et la superficialité !
C'est pour cette raison que j'ai été aussi étonnée d'apprécier l'arc de la Saint-Valentin. Il est, contre toute attente, traité de manière qualitative, plus subtil et mieux dosé en terme d'humour. Et surtout, il donne un avant-goût doux-amer de la fin et des adieux qui se profilent, quel que soit le sort de Koro-sensei.
Je vais donc rester sur ma note de base, puisque je ne peux en donner deux à un même tome, mais si je l'avais fait, la première moitié aurait été loin de la moyenne, là où la seconde aurait été plus élevée.
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