Cette très courte sélection est pleine d'harmonie et de sérénité. Sa lecture fait du bien.
Basho et les disciples de son école parlent de haïkaï-renga (poèmes en chaînes) ou bien de renku. Leurs poèmes sont composés alors en deux parties : un premier verset de 5-7-5 syllabes, le hokku et un second de 7-7 syllabes. Dès l'époque de
Basho (milieu du XVIIème siècle) des poètes extraient la première partie et la publient séparément. On parle de haïkaï-hokku. Au XIXème siècle seulement, on simplifiera ce terme en haïku.
La mise en page est aérée, la traduction très réussie mais il manque le texte japonais. C'est pourquoi je préfère "
Cent onze haïku" chez Verdier.
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