"Mon chien stupide" nous amène dans une famille un peu foutraque, ou en tout cas installée dans un mode "gros bazar permanent".
Ce n'est pas un bazar joyeux : le père est pleutre et déprimé, la mère veut faire ses valises à chaque fois qu'elle déprime (à peu près tout le temps), les gosses sont agressifs...
Un gros chien lubrique arrive là-dedans pour remettre un peu de sourire sur les lèvres des lecteurs.
A défaut de celles des personnages qui m'ont donné l'impression de s'ennuyer autant que moi à la lecture de leurs petites péripéties banlieusardes.
Je suis passée à côté de ce roman dit "culte" : pas vu en quoi il était fabuleusement déjanté; pas vu de critique acerbe de la middle class américaine; pas trouvé ça drôle...
J'ai refermé le livre en me sentant aussi stupide que le chien. Lecture réussie, donc? !
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