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Critique de Clem_5


Cinquième lecture du Prix des Incorruptibles 2017-2018 niveau 5e-4e.

Mister Orange nous raconte l'histoire de Linus, un jeune garçon livreur de fruits et légumes à New York pendant la Seconde guerre mondiale. Linus se retrouve à livrer des oranges chaque semaine chez le peintre Piet Mondrian qui va l'ouvrir à un monde nouveau, l'avenir de New York selon lui. Pendant ce temps le garçon voit son grand frère se porter volontaire pour partir à la guerre en Europe avec comme idéal le Superman des comics de l'époque qui combattant les nazis.

Je m'attendais à autre chose en m'attaquant à ce roman. Vu la couverture, je pensais que le personnage de Piet Mondrian, alias Mister Orange, serait bien plus important dans l'intrigue. Il est finalement très secondaire et on le voit assez rarement. Il n'est même jamais appelé par son vrai nom sous prétexte que c'est imprononçable... Je pensais en apprendre plus à son sujet, heureusement qu'il y a un dossier de quelques pages sur lui à la fin de l'ouvrage.

La bonne surprise a cependant été d'avoir un aperçu du mode de vie de la population de New York au moment où la guerre faisait rage outre Atlantique avec la famille de Linus et son voisinage. Ce que j'ai le plus apprécié dans Mister Orange c'est le questionnement du jeune garçon sur son frère qui s'est engagé volontairement pour aller faire la guerre : est-il un héros ou inconscient ? Linus doit-il être fier de son frère ou avoir peur pour lui ? Toute cette réflexion est appuyée par l'intrusion de Superman et de Mister Orange dans sa vie.

J'ai eu un peu de mal avec les dialogues entre Linus et Superman qui sortaient de nulle part, même si j'ai apprécié les références aux comics de l'époque. Ces dialogues en italique symbolisant les pensées de Linus sont utiles pour voir l'évolution du garçon, mais c'est assez perturbant de le voir discuter avec un personnage fictif au milieu de la rue. ça apporte quelques longueurs.

A mon avis le choix de la couverture pour ce roman n'est pas le bon. Il aurait plus fallu cibler le New York des années 40 ou même Superman pour attirer le public visé. Mes élèves ont été totalement rebutés par la couverture, aucun n'a voulu l'emprunter, même en reconnaissant la peinture de Mondrian.

Bref, je suis un peu déçue par ce livre, j'attendais autre chose. 3/5
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