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Critique de cmpf


cmpf
27 février 2018

Dans une contrée imaginaire au milieu de steppes où galopent des chevaux sauvages et que l'on peut supposer se situer dans un Moyen ge encore paganiste, l'enfance et l'adolescence d'un petit noble. Son père, qui l'oublie le plus souvent, est de plus en plus sénile et impotent et entouré de chevaliers plus près du reître que du défenseur de la veuve et de l'orphelin. Sa mère ne s'adresse guère à lui que pour le battre, ses frères aînés le méprisent et le détestent.
Cet enfant est doté d'une famille aussi rustre et peu aimante que possible qui le rend lui-même farouche, cruel, et dépourvu de langage si bien que lorsque son père ordonne à sa suite que l'un deux lui attrape l'un des chevaux, cet enfant ne trouve à lui donner comme nom que Krim-le-cheval du nom du chevalier Krim-le-guerrier qui lui apporte par le geste sans aucune paroles les rudiments du combat à l'épée. En conséquence de quoi le début semble être une étude de l'absence d'éducation et d'amour sur le développement humain.
Lorsqu'enfin il est envoyé chez le baron Mohl, il commence à s'humaniser .
Ce récit à la première personne comprend de nombreuses incises correspondant aux méandres de sa réflexion. Laquelle réflexion paraît non pas confuse mais coupée parfois du réel. Il vit dans un monde fantastique peuplé d'ogres et d'ogresses, et par ailleurs malgré sa robustesse et son courage tremble parfois devant ce qui semble plus être des visions que la vérité, jusqu'à perdre connaissance. Sans doute un psychiatre y verrait-il les symptômes d'une maladie mentale.
C'est un livre finalement assez étrange.
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