Quelle magnifique nouvelle ! Une femme, le désir et le pouvoir d'un homme, les autres, spectateurs d'abord puis acteurs préoccupés par leur petit confort, leur petite personne. Avec un final d'un glaçant....
Et quelle description de l'humanité dans tout ce qu'elle peut avoir d'égoïsme, de bassesse, d'hypocrisie, d'ignominie , de monstruosité.... A part
Boule de Suif, aucun personnage ne mérite le nom d'humain.
C'est acide, dur mais clairvoyant, tellement vrai.... en 1870 comme aujourd'hui.... Rien n'a vraiment changé....
Et quelle jolie langue ! C'est bien agréable aussi de se replonger dans les classiques pour prendre plaisir à ces belles tournures de phrases !
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