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Critique de djdri25


Le Horla, conte fantastique De Maupassant est écrit sous la forme d'un journal, les faits y sont consignés sur une période d'environ 4 mois.
Au tout début du récit, le narrateur décrit la tranquillité et la sérénité qui règne dans sa maison normande, en bord de la Seine, puis sans aucune cause précise des événements bizarres surviennent la nuit.
En début de récit, le narrateur se sent simplement fatigué et déprimé, puis au fur et à mesure que l'on avance dans la narration, il bascule dans l'horreur de l'angoisse.
C'est un peu comme si le magique et l'invisible s'exprimaient, à son insu, sans qu'il puisse discerner ce qui se trame dans son environnement.
On est confronté à une hésitation entre cauchemar nocturne et réalité.
L'imagination grandissante du narrateur lui joue-t-elle des tours ? qui sait ? que peut-on en penser nous, pauvres lecteurs ?
Lorsqu'une légende étrange lui est racontée par un moine, le narrateur se demande à nouveau s'il faut y croire ; doit-on croire uniquement à ce que l'on voit, au visible, à la réalité des faits ? qu'en est-il alors de l'invisible qui nous entoure au quotidien ?
Le lecteur entrevoit tout un questionnement sur le rationnel s'opposant au surnaturel, au mystique. On hésite entre le réel et le surnaturel.
L'angoisse et la peur dominent le récit avec la folie en perspective. Les visions et pensées antithétiques se bousculent dans l'esprit du narrateur, envahi par « l'Être Invisible et Redoutable» allant crescendo au fil du récit, jusqu'à la chute qui laisse l'interprétation ouverte.
Récit angoissant qui interroge les limites entre la raison et la folie.
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