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Critique de Osmanthe
Neuf contes et nouvelles lus il y a 35 ans à l'école...Un grand plaisir de parcourir à nouveau ces pages. Tout y est, des travers de la nature humaine (avarice, cupidité, jalousie, etc...), de l'évocation en quelques traits rapides mais précis de la campagne normande.
La langue est remarquable de simplicité, de concision et d'efficacité, et le patois normand, savoureux, fait mouche dans certaines fameuses nouvelles comme La Ficelle ou le P'tit fût, sans pour autant se faire envahissant. Au contraire, il ne fait que souligner le réalismende ces récits, et mettre en relief la modernité et l'actualité de ces nouvelles des années 1880.
La force de ces textes réside dans l'absence de jugement de l'écrivain narrateur, qui met souvent en situation deux personnages, dont la victime annoncée n'est pas forcément irréprochable. Derrière l'apparente simplicité des personnages, sont esquissés des caractères complexes et nuancés.
Mais Maupassant se fait ici plus poète, et sait à merveille décrire la griserie que procure une promenade champêtre, propice à la rêverie (A vendre), nature qui, même à deux pas de chez soi, peut devenir angoissante lorsque l'homme s'y enfonce seul (Sur l'eau).
Un recueil de grande qualité, illustrant à merveille la veine normande et champêtre, et, plus discrètement, fantastique, de cet immense écrivain (on l'aimera tout autant ailleurs dans ses sujets urbains et sociaux). Indémodable, il n'a pas fini de ravir des générations de lecteurs après nous !
La langue est remarquable de simplicité, de concision et d'efficacité, et le patois normand, savoureux, fait mouche dans certaines fameuses nouvelles comme La Ficelle ou le P'tit fût, sans pour autant se faire envahissant. Au contraire, il ne fait que souligner le réalismende ces récits, et mettre en relief la modernité et l'actualité de ces nouvelles des années 1880.
La force de ces textes réside dans l'absence de jugement de l'écrivain narrateur, qui met souvent en situation deux personnages, dont la victime annoncée n'est pas forcément irréprochable. Derrière l'apparente simplicité des personnages, sont esquissés des caractères complexes et nuancés.
Mais Maupassant se fait ici plus poète, et sait à merveille décrire la griserie que procure une promenade champêtre, propice à la rêverie (A vendre), nature qui, même à deux pas de chez soi, peut devenir angoissante lorsque l'homme s'y enfonce seul (Sur l'eau).
Un recueil de grande qualité, illustrant à merveille la veine normande et champêtre, et, plus discrètement, fantastique, de cet immense écrivain (on l'aimera tout autant ailleurs dans ses sujets urbains et sociaux). Indémodable, il n'a pas fini de ravir des générations de lecteurs après nous !
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