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Critique de Allantvers


Ce n'est pas toujours une bonne idée de lire "la suite" d'un livre que l'on a beaucoup aimé.
C'est un peu ce que je ressens en refermant ces Nouvelles chroniques, même si en l'occurrence le livre et sa suite ne sont pas à l'origine des livres-romans mais des recueils de chroniques publiées à San Francisco depuis 1976 éditées en livres a posteriori, au vu de leur succès phénoménal à l'époque, et qui ont si bien traversé le temps qu'ils trouvent encore leur public en 2017 - la preuve :-)

Le charme de Barbary Lane est toujours là et continue d'agir sur le lecteur avec l'humanité touchante, ouverte et si délicieuse des pensionnaires du lieu, qui prennent de la profondeur au fil d' aventures qui explorent avec plus d'épaisseur (par rapport à la tonalité légère du premier tome) des univers nouveaux pour le lectorat grand public de l'époque : homosexualité, solitude urbaine, transsexualité ...
Sauf que côté intrigue, Anna Madrigal a un peu forcé la dose dans les joints offerts à tous ses enfants - pensionnaires et surtout à l'auteur qui m'a un peu larguée avec de trop nombreux scenarii dans le scenario et rebondissements improbables qui sentent avec le recul du temps la pression urgente de répondre quotidiennement à la demande d'un lectorat avide de sensations : croisière de carte postale téléphonée à Acapulco, alunissage dans un miraculeux bordel du Nevada qui finit en famille, amnésie improbable, secte sataniste... Il m'a un peu larguée sur ce coup là l'ami Maupin!
Ce qui ne m'empêchera pas de revenir un jour, mais pas tout de suite, vers cette lumineuse et revigorante saga, si connotée de son époque vers laquelle il fera toujours bon revenir.
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