Ces nouveaux mémoires sont, comme les premiers, d'une grande beauté. Ici, toutefois, Mauriac renonce à évoquer ses lectures pour méditer plus à loisir sur sa famille, ses racines, son attitude devant la mort. Ces méditations m'enchantent : elles sont comme une musique douce, qui invite à la sérénité.
L'auteur s'interroge aussi sur sa foi, et jamais ne perd de vue la présence de Dieu. Ses ancêtres font également l'objet de réflexions plus sociales, non dénuées de sévérité. Sans hésitation, je place Mauriac dans mon panthéon des prosateurs du XXème siècle.
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