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Critique de Allantvers


L'oeuvre est-elle une idole qui vaut le sacrifice d'une femme? se demande Mauriac dans la longue préface de Trois récits, dont cette nouvelle est tirée. Sans la dimension spirituelle et l'exigence qui habitent l'auteur, la réponse est claire: quelle que soit son oeuvre, l'homme de lettres mis en scène dans ce texte ne mérite... qu'une bonne paire de baffes, et cela même sans le recul d'un siècle.
Dans ce type démesurément imbu de sa plume qui asservit, façonne à sa main, néglige puis abandonne une femme (bien trop) aimante pour une autre acariâtre et laide qu'il chosifie tout autant mais d'une autre manière, et ce faisant s'apitoie sur lui-même et sa douloureuse condition de créateur, je n'ai vu ni l'artiste, ni l'être supérieur que son art place au-dessus des autres. Juste un nombril sur pattes, cherchant avidement son nom dans les journaux.
J'ai pour habitude de rentrer en empathie avec les personnages que je rencontre, quelles que soient les différences de valeur et la distance temporelle, mais là non. Sale type.
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