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Critique de Jujubro2


Après L'auberge de la Jamaïque, il me tardait de retourner dans l'univers de Daphné du Maurier et de découvrir son roman phare, Rebecca.

L'oeuvre se découpe selon moi en deux parties bien différentes. L'histoire démarre avec la rencontre d'une jeune femme orpheline, timide, sous les ordres d'une femme acariâtre, avec le troublant Maxim de Winter, homme veuf à la fois charmant et taciturne, qui ne livre pas ses secrets et son histoire qu'on sent tourmentée. On plonge ensuite très rapidement dans l'ambiance mystérieuse et un peu angoissante de Manderley. Manderley et ses occupants hantés par l'ex-femme décédée de Maxim, Rebecca. On se rend compte que cette femme est vénérée, qu'elle est partout, la nouvelle jeune épouse reste dans son ombre, marche dans ses pas. Durant les deux premiers tiers du roman, on s'interroge sur cette femme et sur la terrifiante Mme Danvers, on assiste aux doutes et tergiversations de Mme de Winter. Cette partie prend pour moi un peu trop de longueur, je me suis pas mal agacée de l'inaction du personnage.

Une fois le décor bien planté, l'histoire s'emballe à nouveau quand on découvre la véritable histoire de Rebecca et de Maxim. Les personnages se révèlent sous leur vrai jour, se dévoilent et évoluent, l'intrigue s'accélère, le tout dans une ambiance toujours plus mystérieuse et troublante. On s'attache aux personnages qui restaient froids avant cela, on tremble et on espère pour eux, jusqu'à une fin en apothéose.
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