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Critique de Thrinecis


Le braconnier du lac perdu clôt brillamment la trilogie écossaise de Peter May. Après la série d'événements tragiques qui ont bouleversé leurs vies, Fin et Marsaili se sont remis ensemble, ravivant tant bien que mal ce qui reste de leur amour. Pour gagner sa vie, Fin propose ses services pour attraper les braconniers qui alimentent le trafic illégal du saumon sauvage. Il retrouve ainsi Whistler, un vieil ami d'enfance au caractère ombrageux, qui lui a sauvé la vie dans le passé. Suite à un glissement de terrain qui vide un loch, tous deux découvrent le corps d'un ami mort depuis 17 ans, visiblement victime d'un meurtre. L'enquête plonge Fin dans ses souvenirs d'adolescence. Il se souvient de ses 17 ans quand ses amis avaient créé un groupe de rock celtique et s'affrontaient en défis dangereux et stupides pour les ensorcelants yeux bleus de Mairead, la chanteuse du groupe.

Comme dans les précédents tomes, Peter May mêle à son intrigue des faits historiques : ainsi, il rend hommage au véritable John Finlay Macleod qui sauva 40 hommes du naufrage du navire de guerre l'Iolaire en 1919.

Paysages sauvages époustouflants, météo houleuse, histoire et culture des Hébrides, secrets enfouis, personnages écorchés et final à rebondissements font de ce dernier opus une vraie réussite. Même si je l'ai apprécié un peu moins que les deux précédents, j'abandonne à regret l'ambiance tumultueuse et les héros tourmentés de l'île de Lewis.

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