Maïa Mazaurette et la solitude de
la coureuse de mondes
Les Éditions KERO viennent de publier
La Coureuse, quatrième roman de
Maïa Mazaurette, auteur et blogueuse polyvalente. Si le roman ne m'a pas vraiment convaincu d'un point de vue littéraire, avec son intrigue assez banale et ses personnages dont le caractère atteint à peine à la profondeur d'un jeu d'ombre chinois, il brille par contre par une sincérité très rare, nourrie par une introspection sans égards et sans illusions, et c'est pour cela que j'en recommande fortement la lecture.
L'intrigue n'est pas bien compliquée : Une jeune femme, technomade avec un appartement à Berlin et un chez soi sur la Toile, passe quelques jours en Norvège où elle arrive à séduire Morten, « entrepreneur » danois en train de partir à la conquête des marchés américains et du « venture capital ». Ces deux-là finissent par former un couple dont le maître-mot est la conformité. Arrivée au bout de l'aventure, Maïa renonce in extremis à la réalisation de ce qu'elle avait imaginé son avenir, malgré les 20.000.000 de couronnes de Morten et la vie de jet-set. Elle aiguise ses ongles et s'en va pour reprendre sa vie de chasseuse, éternellement sur les chapeaux de roues. Mais rassurez-vous, l'intrigue est quand même moins banale que ça.
La suite dans la Bauge : http://postlucemtenebrae.eu/?p=4382
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