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Critique de Thalie4
Eve est une artiste assagie du haut de ses 62 ans. Son oeuvre a connu le succès mais aussi très souvent des critiques qui l'ont marquée.
Pour son ultime chef d'oeuvre, elle veut du grandiose, du marquant. Elle veut que son travail soit enfin reconnu et ne plus être perçue que comme l'épouse d'un riche architecte.
Un nouvel assistant particulièrement séduisant et efficace va entrer dans son atelier et sa vie à ce moment-là.
Le roman se construit sur les souvenirs qu'Eve nous dévoile lors d'une promenade qui doit la mener au terme de son changement de vie.
J'avais hâte de me plonger dans ce roman qui parle de peinture, hâte de lire le processus créatif d'Eve.
Le travail de peintre, de préparation des pigments, des toiles, de tout le matériel est très bien décrit. L'auteure expose une énorme culture artistique, très référencée. le monde fou des années 80 à New-York donne envie de retourner vivre à cette époque. La ville de Londres et ses évolutions est aussi très bien dépeinte.
L'histoire nous montre comment la passion artistique et la passion tout court peuvent faire ressentir une vie très confortable comme trop ennuyeuse et fade. En même temps, Eve est particulièrement auto-centrée. Elle se plaint de ne pas recevoir assez d'attention mais elle n'en accorde aucune aux autres. Même sa propre fille ne trouve pas de valeur à ses yeux.
Cette lecture me laisse une impression mitigée, entre le plaisir d'être plongée dans un atelier d'art, de peindre par procuration, et un léger ennui par manque de rythme. J'ai trouvé la lecture un peu longue mais, surtout, je n'ai eu aucune sympathie pour Eve.
Par contre la fin du récit monte très fort en intensité et le final est excellent. Autant le corps du livre a parfois été mou, autant la dernière partie vous empêche de fermer le livre avant de connaître la fin.
Pour son ultime chef d'oeuvre, elle veut du grandiose, du marquant. Elle veut que son travail soit enfin reconnu et ne plus être perçue que comme l'épouse d'un riche architecte.
Un nouvel assistant particulièrement séduisant et efficace va entrer dans son atelier et sa vie à ce moment-là.
Le roman se construit sur les souvenirs qu'Eve nous dévoile lors d'une promenade qui doit la mener au terme de son changement de vie.
J'avais hâte de me plonger dans ce roman qui parle de peinture, hâte de lire le processus créatif d'Eve.
Le travail de peintre, de préparation des pigments, des toiles, de tout le matériel est très bien décrit. L'auteure expose une énorme culture artistique, très référencée. le monde fou des années 80 à New-York donne envie de retourner vivre à cette époque. La ville de Londres et ses évolutions est aussi très bien dépeinte.
L'histoire nous montre comment la passion artistique et la passion tout court peuvent faire ressentir une vie très confortable comme trop ennuyeuse et fade. En même temps, Eve est particulièrement auto-centrée. Elle se plaint de ne pas recevoir assez d'attention mais elle n'en accorde aucune aux autres. Même sa propre fille ne trouve pas de valeur à ses yeux.
Cette lecture me laisse une impression mitigée, entre le plaisir d'être plongée dans un atelier d'art, de peindre par procuration, et un léger ennui par manque de rythme. J'ai trouvé la lecture un peu longue mais, surtout, je n'ai eu aucune sympathie pour Eve.
Par contre la fin du récit monte très fort en intensité et le final est excellent. Autant le corps du livre a parfois été mou, autant la dernière partie vous empêche de fermer le livre avant de connaître la fin.
