Je ne vais pas tourner autour du pot et j'annonce que ce premier tome fut un immense coup de coeur, j'ose exprimer le plus vif regret de ne pas m'y être plongée plus tôt. Il y a bien longtemps que je n'ai pas lu une si belle histoire où
Kate McAlistair s'est appliquée à me faire voyager de Lahore au Pendjab, dans l'Himalaya, m'arrêtant au passage à Orenbourg en Russie.
L'auteure n'a rien laissé au hasard et tout y est magnifiquement décrit. Elle m'a permis d'accompagner Morgan dans sa fuite à travers les montagnes souffrant des mêmes conditions difficiles, la soif, la faim et surtout le froid. de voyager à cheval ou à dos de chameau pendant des semaines au coeur de l'immensité des steppes de l'Asie Centrale. Tout au long de ma lecture, le mot "richesse" s'est imposé pour ne plus me quitter : richesse du contexte historique, richesse des décors, richesse des us et coutumes des tribus nomades.
Comme je suis mélomane, je n'ai pu m'empêcher de réécouter le poème symphonique "Dans les steppes de l'Asie Centrale" composé par
Alexandre Borodine et qui colle parfaitement au décor né de la plume de
Kate McAlistair. Une invitation au voyage de toute beauté que j'ai énormément appréciée, bravo à l'auteure.
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