J'ai lu
La Route un 11 septembre.
J'ai lu
La Route et puis j'ai allumé ma télé. Et là, sur l'écran, j'ai vu l'apocalypse. Etrange résonance.
J'ai lu
La Route après un jeu littéraire avec des copines, c'était mon "gage" si j'ose dire. Et merci Sabrina car je ne me serais certainement jamais aventurée à le lire, trop sombre, trop désespéré, trop dur... Après une nuit difficile, je me suis plongée dans ce texte abrupt, cette atmosphère suffocante, ce que je voyais me paraissait gris, le texte me parlait de gris, de cendres, de morts... J'ai parcouru
la route vers le sud avec "l'homme" et "le petit", poussés par quoi ? L'instinct de survie, l'énergie du désespoir ? J'ai traversé ces paysages désolés où aucune vie ne subsiste.
Ma découverte de
Cormac McCarthy aura été une expérience particulière, j'ai vu le monde après l'apocalypse et j'en suis revenue.
A lire...
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