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Critique de Alfr


C'est une fois à la retraite que Franck McCourt, enseignant en faculté aux États-Unis, se décide à raconter son enfance en Irlande.

Et quelle histoire !

Son autobiographie c'est d'abord la pauvreté, celle qui tue, et qui emporte à tout âge.

C'est aussi l'humidité, qui s'infiltre dans les maisons et les poumons, provoquant des phtisies galopantes.

C'est également le chant, celui qui célèbre la terre, Dieu, les hommes.

La langue, dont l'accent divise un pays en deux camps, sous l'oeil du voisin souverain.

Les pintes, qui célèbrent le salaire hebdomadaire, le passage à l'âge adulte, la célébration, la tristesse, le désespoir.

Le thé, si l'on a de quoi le faire chauffer, ce réconfort intergénérationnel.

Le clergé, celui qui éduque, enseigne, rappelle à l'ordre.

Oeuvre saisissante de réalisme. Au début, maladroitement, on se demande si le malheur a une limite. Puis une sorte d'acceptation du tragique vient nous happer. Sans doute la même qui a permis à cette famille de survivre.
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