AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de simoncailloux


Magnifique histoire de la dynastie O'Neil, Paddy et sa soeur Mary épouse Carson, l'épouse de Paddy Fee, née Armstrong dont les nombreux fils et l'unique fille Maggie personnage central du roman. La génération suivante Justine et Dane O'Neil les enfants de Meggie.

Paddy est fermier en Nouvelle Zélande. Sa famille vit pauvrement jusqu'au jour où sa soeur Mary, une veuve très fortunée qui habite l'immense domaine de Drogheda en Nouvelle Galle du Sud, l'invite à se joindre à elle dans l'exploitation. A cette occasion Ralph de Bricassart jeune prête Irlandais, qui a la paroisse à charge a de très grands liens de sympathie pour Meggie une fillette de dix ans, ce qui fait son bonheur étant donné qu'elle était délaissée par ses parents. le prêtre est plein de bonnes intentions à son égard. Mary décède et Ralph apprend qu'il est l'héritier de Drogheda et de la fortune de Mary qui ne se limitait absolument pas qu'au domaine mais également à de nombreuses entreprisse, fortune colossale donc.

Maggie devient femme et le prêtre veut lui faire comprendre que lui est engagé dans l''Eglise et que le temps est venu qu'elle se trouve un homme pour la vie ainsi elle épouse Luke O'Neil qui est cupide et pingre, absorbe son argent, préfère travailler de son côté plutôt que de vivre avec son épouse et surtout, il ne veut pas d'enfant. Ses souhaits sont aux antipodes de ceux de Meggie, son épouse. Meggie est épuisée par cette tension qui dure depuis des années mais a réussi à avoir une fille Justine conçue avec son mari. La brave Anne, qui l'héberge, lui paye deux mois de vacances sur l'île de Malock. Là, Ralph qui entre temps était parti au Vatican dans l'entourage du Pape a la prémonition que Meggie n'est pas heureuse et cela l'attriste au point de le décider à la rejoindre une semaine sur l'île. Ils s'expriment mutuellement le grand amour.

A son retour au Vatican, il confesse à son supérieur qu'il a rompu ses voeux de chasteté et d'obéissance. En fait il a rompu également les voeux de pauvreté puisqu'il est l'héritier d'une grande fortune.

Des signes physiologiques donnent la certitude à Meggie qu'elle est enceinte de sa relation avec Ralph et est bien décidée de se garder d'en parler à quiconque, et pour se faire parvient à avoir une relation sexuelle avec Luke qui renforce son plan. A cette suite, elle quitte Luke pour toujours et décide de rejoindre Drogheda ou un an après Justine nait Dane.

Dane et Justine grandisse et choisissent leur orientation de vie. Pour Justine c'est comédienne de théâtre à Londres et pour Dane c'est sept ans d'étude au Vatican pour devenir prêtre. Les projets aboutissent, ce qui est – on peut le comprendre – encore une grosse épreuve pour Meggie à laquelle vient encore s'ajouter la mort de Dane.

Que deviendra Drogheda ? Aucun des nombreux frères de Meggie ne se marie. le nom Cleary s'éteint. L'unique descendante, Justine, est bien décidée à ne pas prendre en charge Drogheda mais fini par se marier à trente an avec Rainer un politicien allemand, de dix an son ainée et ami de Ralph de Bricassart.

Ralph décède et Drogheda quitte la famille. C'est vraiment un triste épilogue.

Ce livre est un drame psychologique écrit avec beaucoup de tact par une femme neuro-physiologue, qui connaît bien l'Australie. Il me fait penser à ma famille. Mon père était le plus jeune d'une famille de dix enfants. Il était le seul avoir des fils permettant de perpétuer le nom. Moi je suis resté célibataire et mon frère à trois filles et pas de garçon. le nom s'éteint donc. Quant à la soeur ainée de mon père, elle a épousé un industriel alsacien. Toute la branche alsacienne est enterrée dans leur domaine et la famille à cédée l'entreprise. Je retrouve donc de grandes similitudes entre le contenu du livre et ma famille.

Ce livre permet de voir le bon et les travers de la religion catholique.

C'est une histoire superbement écrite que je recommande vivement.

Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}