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Critique de Calimero29
Au vu du nombre de chroniques, je vais me passer de faire un résumé du roman que de nombreux autres lecteurs/trices sur ce site ont très bien fait avant moi.
Ce roman est incroyablement riche par les nombreux thèmes qu'il aborde :
* le métissage et son corollaire de préjugés, du rejet cruel dans une Amérique marquée par les violences raciales dans la période 1909-1973
* les violences faites aux femmes y compris au sein des familles ce qui les rend d'autant plus odieuses et insupportables et leur difficulté, leur combat pour trouver leur place et réaliser leurs rêves.
* le pouvoir de l'imagination pour rendre la vie plus supportable, pour créer des instants magiques qui resteront à jamais dans le coeur d'enfants.
* le pouvoir de l'écriture pour supporter un secret trop lourd, pour s'alléger de ce qui fait mal, pour garder les souvenirs intacts surtout ceux que l'on souhaite oublier, pour confier à la feuille blanche ce qui ne peut être exprimé.
* la nature comme source d'apaisement, comme compagne de tous les instants, les plus beaux comme les plus moches, comme mère nourricière, comme refuge, comme liberté
* l'arrachement à l'enfance vu comme un processus violent.
J'ai été tout particulièrement émue par la magnifique figure du père Cherokee, Landon, qui tente de protéger ses enfants du monde extérieur qu'il sait laid pour en avoir été la victime, par l'amour infini qu'il leur porte, par la magie des histoires qu'il leur raconte et qui transforment la peine, le chagrin, la laideur en beauté. C'est lui qui transmet les traditions, l'amour de la terre, une philosophie de vie qui malheureusement ne pourra protéger ses enfants des malheurs. Ce qui fait également que ce roman parle directement au coeur et aux émotions, c'est qu'il est raconté à hauteur d'enfant, à hauteur de Betty qui a 7 ans au début du livre.
"Betty" est un magnifique roman à la fois poétique et violent dont certains passages sont difficiles à lire et d'autres qui émerveillent et font jaillir l'émotion, à l'ample souffle romanesque mais la mise en place des personnages, au début, est par moment fastidieuse et de nombreuses longueurs alourdissent le rythme de ce très beau texte.
Ce roman est incroyablement riche par les nombreux thèmes qu'il aborde :
* le métissage et son corollaire de préjugés, du rejet cruel dans une Amérique marquée par les violences raciales dans la période 1909-1973
* les violences faites aux femmes y compris au sein des familles ce qui les rend d'autant plus odieuses et insupportables et leur difficulté, leur combat pour trouver leur place et réaliser leurs rêves.
* le pouvoir de l'imagination pour rendre la vie plus supportable, pour créer des instants magiques qui resteront à jamais dans le coeur d'enfants.
* le pouvoir de l'écriture pour supporter un secret trop lourd, pour s'alléger de ce qui fait mal, pour garder les souvenirs intacts surtout ceux que l'on souhaite oublier, pour confier à la feuille blanche ce qui ne peut être exprimé.
* la nature comme source d'apaisement, comme compagne de tous les instants, les plus beaux comme les plus moches, comme mère nourricière, comme refuge, comme liberté
* l'arrachement à l'enfance vu comme un processus violent.
J'ai été tout particulièrement émue par la magnifique figure du père Cherokee, Landon, qui tente de protéger ses enfants du monde extérieur qu'il sait laid pour en avoir été la victime, par l'amour infini qu'il leur porte, par la magie des histoires qu'il leur raconte et qui transforment la peine, le chagrin, la laideur en beauté. C'est lui qui transmet les traditions, l'amour de la terre, une philosophie de vie qui malheureusement ne pourra protéger ses enfants des malheurs. Ce qui fait également que ce roman parle directement au coeur et aux émotions, c'est qu'il est raconté à hauteur d'enfant, à hauteur de Betty qui a 7 ans au début du livre.
"Betty" est un magnifique roman à la fois poétique et violent dont certains passages sont difficiles à lire et d'autres qui émerveillent et font jaillir l'émotion, à l'ample souffle romanesque mais la mise en place des personnages, au début, est par moment fastidieuse et de nombreuses longueurs alourdissent le rythme de ce très beau texte.
