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Critique de Elamia
J'ai décidé de ne plus me fier aux avis des précédents lecteurs. Et pourtant, là, j'aurais peut-être dû.. Cette lecture n'était pas mémorable. J'en attendais beaucoup et je reste sur ma faim.
Repéré dès sa sortie, j'avais gardé ce titre en tête jusqu'à sa récente parution au format poche. Cette couverture est encore plus attractive que celle de l'édition originale. J'adore les vieilles pierres, les édifices anciens marqués par les siècles, qui ont une histoire à raconter. Celui que l'on voit sur la photo nous laisse entrevoir du mystère, nous happe et nous pousse à ouvrir le livre. Et pourtant...Il s'avère que les promesses faites par le visuel et le résumé ne sont pas tenues. Avec ce roman, je pensais retrouver l'atmosphère du Cercle des poètes disparus et un peu, peut-être aussi, de Crimes à Oxford, pour l'aspect enquête.
Le début était entraînant, j'ai lu le premier quart du livre très rapidement, mûe par ma curiosité, l'envie de découvrir quelle était cette Ecole de la Nuit, pourquoi ces femmes étaient mortes soudainement. Et puis tout retombe comme un soufflé. L'autrice s'embourbe dans des répétitions, des détails qui gâchent le rythme. Je pense à toutes ces occurrences de beuveries et de soirées étudiantes. Vous êtes dans une université bien cotée, et vous passez votre temps à boire, à fumer et à vous droguer malgré toute la charge de devoirs demandée. Sérieusement ??!! Je suis peut-être vieux jeu, mais l'étudiant qui ne pense qu'à faire la fête est un peu trop cliché dans ce livre. La bande d'Olivia, Hugo, Miles, Paige et j'en passe sont insupportables et à chacune de leur apparition, je soufflais intérieurement de devoir encore supporter leur présence. Mais s'ils n'ont pas une personnalité attachante, ce n'est pas non plus le cas de Cassie. Elle manque de vivacité, elle est un peu trop crédule et reste finalement assez fade jusqu'à la fin. Mon manque d'affinité avec tous les personnages présentés explique peut-être ma distance vis à vis de l'intrigue. Et passons sur l'héroïne qui a un passé minable mais qui ô joie, est celle qui pourra mettre fin au carnage. Même la scène finale, où tout s'accélère, et où la tension est censée arriver à son paroxysme m'a laissée indifférente. Je m'aperçois que je suis très sévère avec un livre que j'ai pourtant lu en même pas deux jours mais jusqu'au bout j'ai cru qu'il se passerait quelque chose de renversant. Même LA révélation du livre ne m'a pas étonnée plus que ça. Peut-être parce qu'elle arrive trop tard. Voila, je crois que la grosse faiblesse de cette histoire c'est que le début prend vraiment trop son temps. L'autrice ménage tellement le suspense, que je me suis lassée bien avant de voir apparaître les éléments intéressants.
J'aurais apprécié assister aux réunions de l'École de la nuit, voir se développer davantage l'aspect société secrète que l'aspect vie étudiante en long en large et en travers. Combien de fois vont-ils chercher des sandwiches déjà ?
Beaucoup de promesses pour un résultat assez décevant et l'impression d'avoir gâché de précieuses heures de lecture. Ce premier roman avait pourtant tous les ingrédients de base pour me plaire. Vraiment dommage.
Repéré dès sa sortie, j'avais gardé ce titre en tête jusqu'à sa récente parution au format poche. Cette couverture est encore plus attractive que celle de l'édition originale. J'adore les vieilles pierres, les édifices anciens marqués par les siècles, qui ont une histoire à raconter. Celui que l'on voit sur la photo nous laisse entrevoir du mystère, nous happe et nous pousse à ouvrir le livre. Et pourtant...Il s'avère que les promesses faites par le visuel et le résumé ne sont pas tenues. Avec ce roman, je pensais retrouver l'atmosphère du Cercle des poètes disparus et un peu, peut-être aussi, de Crimes à Oxford, pour l'aspect enquête.
Le début était entraînant, j'ai lu le premier quart du livre très rapidement, mûe par ma curiosité, l'envie de découvrir quelle était cette Ecole de la Nuit, pourquoi ces femmes étaient mortes soudainement. Et puis tout retombe comme un soufflé. L'autrice s'embourbe dans des répétitions, des détails qui gâchent le rythme. Je pense à toutes ces occurrences de beuveries et de soirées étudiantes. Vous êtes dans une université bien cotée, et vous passez votre temps à boire, à fumer et à vous droguer malgré toute la charge de devoirs demandée. Sérieusement ??!! Je suis peut-être vieux jeu, mais l'étudiant qui ne pense qu'à faire la fête est un peu trop cliché dans ce livre. La bande d'Olivia, Hugo, Miles, Paige et j'en passe sont insupportables et à chacune de leur apparition, je soufflais intérieurement de devoir encore supporter leur présence. Mais s'ils n'ont pas une personnalité attachante, ce n'est pas non plus le cas de Cassie. Elle manque de vivacité, elle est un peu trop crédule et reste finalement assez fade jusqu'à la fin. Mon manque d'affinité avec tous les personnages présentés explique peut-être ma distance vis à vis de l'intrigue. Et passons sur l'héroïne qui a un passé minable mais qui ô joie, est celle qui pourra mettre fin au carnage. Même la scène finale, où tout s'accélère, et où la tension est censée arriver à son paroxysme m'a laissée indifférente. Je m'aperçois que je suis très sévère avec un livre que j'ai pourtant lu en même pas deux jours mais jusqu'au bout j'ai cru qu'il se passerait quelque chose de renversant. Même LA révélation du livre ne m'a pas étonnée plus que ça. Peut-être parce qu'elle arrive trop tard. Voila, je crois que la grosse faiblesse de cette histoire c'est que le début prend vraiment trop son temps. L'autrice ménage tellement le suspense, que je me suis lassée bien avant de voir apparaître les éléments intéressants.
J'aurais apprécié assister aux réunions de l'École de la nuit, voir se développer davantage l'aspect société secrète que l'aspect vie étudiante en long en large et en travers. Combien de fois vont-ils chercher des sandwiches déjà ?
Beaucoup de promesses pour un résultat assez décevant et l'impression d'avoir gâché de précieuses heures de lecture. Ce premier roman avait pourtant tous les ingrédients de base pour me plaire. Vraiment dommage.
