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Critique de LaBiblidOnee


Quiii c'est qui a oublié de vous raconter la suite des aventures d'Elinor ? C'est Oneeeee… Allez hop, prenons les rames et souquons ferme, je vous ramène à Perdido pour la sortie du second épisode de cette saga familiale inédite, qui flirte toujours avec le fantasy sans s'en revendiquer vraiment. La plume fluide nous replonge aisément et avec plaisir dans le bain de cette rivière aux eaux sombres. Alors replongeons vite, et sans se mouiller la nuque, parce que « je suis en retard, je suis en retard ! » pour vous donner mon avis, toutes mes excuses. L'avantage c'est que ce tome venant désormais de sortir, vous n'aurez pas à attendre si vous souhaitez vous le procurer !


Nous sommes en 1922. La dernière crue dévastatrice du tome 1 avait charrié une nouvelle arrivante, drôle de sirène aux cheveux ocres dont le doux babil embobinait tous les mâles du village, et agaçait prodigieusement la plupart des femmes qui, avant son arrivée, s'y entendaient pour diriger leurs hommes.


Pour éviter de futures crues, les habitants décident donc cette fois de faire construire une digue. Mais volonté de fer dans une apparence de velours, la nouvelle Elinor y est farouchement opposée, à un point qui fait, une nouvelle fois, s'interroger le lecteur sur ses motivations, et surtout sur la nature exacte de cette créature, aussi charmante que diabolique. Si elle a rapidement trouvé sa place dans la communauté en ravissant l'un de ses hommes, qu'elle manipule pour arriver à ses fins, d'autres femmes persistent à vouloir lui mettre des bâtons dans les roues.


Et tandis qu'un étrange brouillard recouvre la ville, et que des centaines d'ouvriers affluent des alentours, investissant la ville le temps de l'immense chantier, des enfants naissent, d'autres disparaissent, des couples se forment, des femmes voudraient partir, d'autres s'incrustent, des amitiés se forgent, intéressées ; et des manigances se trament, dans le secret des grandes maisons bourgeoises où les domestiques continuent de perpétrer les rumeurs…


« Aucune maison est jamais vide. Y'a toujours que'que chose qui s'installe. Faut juste faire attention que c'est bien des gens qui l'font en premier. »


Le petit rappel des faits en début d'opus permet de se remémorer rapidement le tome 1. le format est parfait pour l'emmener partout avec soi, même si l'on a une furieuse envie de conserver intacte ces couvertures de collection : Leurs reliefs et leurs dorures animent une fresque de symboles représentant les temps forts de l'histoire. On trouve beaucoup de beaux livres aux éditions Monsieur Toussaint Louverture, que je remercie pour cette lecture.


J'ai lu les 250 pages en une soirée, ça m'a parfaitement vidé la tête en rentrant du boulot. Si l'aspect fantastique semblait mis de côté au début de cet opus, les personnages, masculins surtout, prennent un peu d'épaisseur et ça réveille l'histoire. Dans la lignée du premier tome (La crue), cette histoire se déroule aisément et sans déplaisir même si, je l'avoue, j'attends encore cette petite dose de piquant supplémentaire pour être vraiment accro. On veut pourtant savoir où tout cela mène, et l'on attend maintenant la troisième dose après cette piqûre de rappel. Parce que digue ou pas, « dans l'épique saga de la famille Caskey, les rivières suivent leur cours »…!
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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