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Critique de Natalivre


Un thriller psychologique hautement addictif.

Millie, qui vient de faire 10 ans de prison, et dont on découvrira la cause à la fin, arrive à se faire embaucher par la famille Winchester comme femme de ménage. Nina, sa patronne, au premier abord sympathique, s'avère très vite déstabilisante, soufflant le chaud et le froid constamment, alors que son mari paraît amical et stable, et de plus très bel homme, ce qui ne gâche rien. Avec ce couple détonnant vit Cecelia, leur fille de 9 ans, une véritable peste. Et en marge, à l'extérieur, il y a le jardinier, Enzo, qui aurait tenté de mettre Millie en garde, mais contre quoi ??? Voici présentés les principaux protagonistes de ce huis clos.

La construction de cette histoire est intéressante et contribue à la réussite de ce roman. le livre s'ouvre sur un prologue, qui n'annonce rien de bon. Ensuite, la première partie est consacrée à Millie qui raconte ses premières semaines chez les Winchester. La deuxième partie donne la voix à Nina qui donne sa version. Et la dernière partie alterne ces deux voix.

Depuis le début, on sent que quelque chose ne tourne pas rond sans pouvoir mettre le doigt dessus. La tension monte crescendo. C'est diabolique, des revirements de situation inattendus, c'est machiavélique à souhait et d'une efficacité redoutable.

Un thriller psychologique souvent déstabilisant, oppressant, malsain, mais que je n'ai pas pu lâcher avant d'en connaître le dénouement et qui se termine par une pirouette, un clin d'oeil amusant, teinté d'humour noir.
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