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sur 3401 notes
La femme de ménage dont il est question dans le titre de ce thriller psychologique particulièrement addictif et machiavélique se nomme Millie. Obligée de vivre dans sa voiture suite à la perte de son travail et de son logement, Millie est de surcroît en liberté conditionnelle et donc obligée de retrouver un emploi au plus vite sous peine de retourner derrière les barreaux. Lorsqu'elle décroche un poste de gouvernante au sein une famille de riches new-yorkais, elle pense avoir décroché le gros lot…sauf qu'elle va très vite déchanter !

Le premier point fort de ce roman est sa construction qui débute par un prologue qui fait immédiatement comprendre qu'un drame terrible vient de se produire. Une fois hameçonné, le lecteur est ramené trois mois en arrière, au moment où Millie se fait embaucher comme femme de ménage. Puis, en changeant de narratrice en seconde partie de roman, Freida McFadden parvient à nous prendre complètement à contre-pied, offrant un nouveau point de vue aussi surprenant qu'intéressant.

Outre cette construction parfaitement orchestrée, il faut également saluer l'ambiance oppressante qui s'installe dès les premières pages du récit. du comportement étrange de la maîtresse de maison à ce petit logement sous les toits qui ne se ferme que de l'extérieur, le lecteur sent immédiatement que quelque chose ne tourne pas rond. Un sentiment de malaise qui s'accentue au fil des pages de ce huis-clos qui tient en haleine de la première à la dernière page.

Bref, un excellent thriller psychologique… qui se transformera même en coup de coeur si vous parvenez à passer outre ces quelques passages un peu trop capillo-tractés qui ont tendance à faire tanguer la crédibilité de l'ensemble.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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J'ai hésité une fois , deux fois puis ...j'ai cédé , poussé par la curiosité de savoir ce que l'oeil pouvait bien percevoir par le trou de serrure représenté sur la couverture et intrigué par la petite phrase écrite sous le titre ...
J'ai tourné la première page du récit , et là , mes amis et amies , je vous l'assure , j'ai été emporté comme un fétu de paille par la tempête jusqu'à la dernière page ...
Millie a un passé particulier et il lui faut faire ses preuves , ne pas se faire remarquer , ne pas répondre , ne pas ..ne pas ..mais surtout trouver du travail pour ne plus dormir dans sa voiture et pouvoir se nourrir .
Par chance , un portail s'ouvre sur une maison cossue où Nina lui offre une place de " bonne " et de gardienne de la petite Cécélia , sa fille . Son mari , le trés beau et trés sympathique Monsieur Winchester, complète ce trio qui pourrait bien guider Millie vers le bonheur et la paix retrouvés .
Oh , il y a bien ce jardinier énigmatique , Enzo , qui regarde la nouvelle arrivante avec une insistance étrange mais ...
L'état de grâce ne dure pas longtemps pour Millie , la machine s'enraye rapidement mais les dés sont jetés , le piège se referme , les personnages sont en place , le spectacle peut commencer , démarrer " tranquillement " puis passer la seconde , la troisième , la quatrième vitesses pour poursuivre la route à toute allure ....
Vous aimeriez bien en savoir un peu plus , juste un " petit bout " , une miette ? Et bien ,non ! non et non! ce serait vous priver d'un cheminement qui va , j'en suis certain , vous river pour un bon moment dans votre canapé ou dans votre lit (auquel cas j'espère que votre réveil ne sonne pas trop tôt le matin) .Addictif , je vous promets , les pages se tournent avec saveur (!!!) , les " inventions originales "des personnages se multiplient à l'infini .
Peu de personnages , des ficelles , des " trucs " d'écrivain se jouent de vous , usent vos nerfs , jouent avec votre patience , érodent vos certitudes , mystifient vos interrogations et supputations . Ô , bien entendu , certains et certaines d'entre vous s'écrieront , tel le commissaire Bourrel ,son célébrissime " Bon Dieu , mais c'est bien sûr ", mais bon , le " mal " sera fait ".
A la note obtenue sur Babelio sur cet ouvrage , je crois que son accueil a été plutôt sympa et , sans avoir lu les commentaires , ce n'est pas mon nombre d'étoiles qui fera baisser une moyenne bien " dodue ".
Et vous savez quoi ? Il y a une suite ! A en croire les toutes dernières phrases , elle ne devrait pas manquer de piquant .
Ce thriller psychologique est , pour moi , une réussite et m'a fait passer un de ces moments de lecture qui vous évitent de regarder la pluie tomber sans interruption derrière les baies vitrées .C'est vraiment " bon pour le moral ", enfin , façon de parler ...
Allez , entrez donc , vous verrez , monsieur et madame Winchester sont adorables ...Oui , elle est un peu " spéciale" , mais lui est tellement beau , si musclé dans ses tee-shirts moulants , si " sexy " et son parfum .....Ah , ça , y est , intriguées , hein , mesdames ? Curieux et un peu jaloux , messieurs .
Allez , bonne soirée à toutes et tous et bienvenue en ...au .. Oh et puis à vous de lire et vous me direz .

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♫Cecilia, you're breaking my heart
You're shaking my confidence daily
Oh, Cecilia, I'm down on my knees♫
-Simon & Garfunkel- 1970 -
---♪---♫---🔑---💔---🔑---♫---♪---
Maison de poupée cauchemardesque,
Besoin d'un coeur tendre à aimer
Insuffler l'idée ou presque
Un fruit qu'on peut mettre dans sa bouche en entier
Cerise, fraise, myrtille
Sauce aux pommes et brocolini
Tu souffles le chaud et le froid, versa-t'il ?
Choisir Famille en Or ou Laurence Boccolini !?
Te faire mal sans le vouloir vraiment
Oh oui, méfie-toi des jeunes amants
Plier tes cheveux en quatre
Mais garder folie cul intacte
Redonne à ta vie sa vraie valeur Ose
Don't break my heart, le Magicien d'Oz
♪Somewhere over the rainbow♪
Tout ce que tu veux chez moi tu l'as déjà
Cela dit, beaucoup d'hommes sont idiots
La seule en qui tu peux avoir confiance, c'est toi...
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Un drame s'est produit, une femme qu'on ne connaît pas est assise sur un canapé en cuir, attendant qu'un flic lui passe les menottes après la découverte d'un cadavre à l'étage.
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Ainsi commence ce thriller époustouflant de Freida McFadden, auteure que je découvre grâce à mon ami Yvan_T, que je ne remercie pas, car figurez-vous que son but ultime est de faire grossir outrageusement mon pense-nouille...
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La femme de ménage est le premier roman de Freida, et croyez-moi, j'en ai lu des thrillers, mais celui-ci fera partie des plus marquants.
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Un suspense constant, pas une seconde de répit, absolument aucune phase d'ennui. J'ai maintes fois retenu mon souffle au cours de ma lecture.
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C'est l'histoire de Millie, qui sort de prison -on ignore pourquoi elle était incarcérée jusqu'à la presque fin du roman- et cherche un travail.
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En effet, elle a perdu son précédent emploi ainsi que son studio, dort dans sa voiture, et c'est à ce stade de désespoir que nous faisons sa connaissance, alors qu'elle passe un entretien avec Nina, qui vit dans une luxueuse villa avec son mari beau comme un dieu et leur fille, Cecelia.
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Le paradis pour notre héroïne, qui n'a absolument aucune idée de l'endroit où elle a mis les pieds ni de ce qui l'attend dans cette famille qui semblait pourtant bien sous tous rapports.
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Les personnages sont fort bien décrits, on s'attache -ou pas- à tous, on vibre avec eux. C'est un roman qu'on vit à fond, du moins c'est mon ressenti.
Le style est parfait, très agréable, fluide.
J'attends déjà avec impatience le nouvel opus de Freida McFadden.
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Je savais avant de commencer ce roman qu'il y avait des critiques très positives, et de l'autre côté ,des lecteurs très déçus, je fais partie des deuxièmes, avec tendance indécise. Il y a un bon début, de bonnes idées, puis ça retombe un peu comme un soufflé, avec une légére remontada dans les toutes dernières lignes...


Femme de ménage ? Plutôt employée de maison, l'intulé du job auquel vient de répondre Millie au bord du gouffre .
C'est que cette jeune femme est en liberté conditionnelle, à la moindre erreur , c'est retour à la case prison sans toucher les 20 000. Les prisons américaines, ça ne pardonne pas ! Aussi , n'a t-elle pas signalé à son agent de probation, qu'elle avait été renvoyée de son boulot, qu'elle dormait dans sa voiture. Quand elle est engagée chez les Rochester, un couple très fortuné, Millie est prête à tout pour garder le job. Et si cela implique de supporter la folie de sa patronne, qui dit blanc puis noir la seconde d'après... de fermer les yeux sur l'impolitesse de la fille du couple, de trouver chaque jour, la maison la plus crade possible, Millie est d'accord. Même si sa chambre est tout là haut au grenier, avec un verrou qui ferme de l'extérieur...
En compensation, il y a un jardinier ultra sexy et un patron beau comme un dieu. A se demander ce qu'il trouve à sa femme?

Ça , c'est la version de Millie, vers le milieu , on aura droit à la version de Nina , la patronne, puis, leurs voix alterneront...
C'est quand, on a eu la version de Nina, que j'ai commencé à douter de la qualité de cette intrigue. Un personnage ne peut pas changer de caractère comme cela, afin de satisfaire une direction dans la narration de l'auteure, comme ça l'arrange. Quatre personnages changent, ça fait beaucoup, le personnage de la fillette est complétement raté... J'ai tiqué au niveau psychologie des personnages et comme on est dans un thriller psychologique, c'est ballot.
J'ai tiqué aussi sur les deux personnages masculins, dont l'auteure nous répéte à l'envie qu'ils sont sublimes. on dirait deux fantasmes Chippendales sur le ring !
D'un côté l'homme d'affaire, richissime, si beau en costard et si beau en simple tee shirt /jean : le patron, le mâle dominant.
Et de l'autre, le travailleur manuel, le jardinier aux muscles si saillants (oups !); aux tatouages visibles, italien, transpirant, fort, viril, bronzé par la vie au grand air, les yeux noirs insodables , arghhhh !..
Et au milieu deux donzelles , plus les femmes du quartier , des bourgeoises, qui ne savent plus devant lequel baver le plus !
Les relations sexuelles ( ou absences de relation) ,qu'entretiennent Nina , son mari, Millie, le jardinier ne m'ont pas parues crédibles pour trois sous .
Je n'ai pas, non plus, cru à l'évolution de la relation Nina /Millie à la fin.
Seul, le nouveau job qui attend Millie à la fin, m'a fait sourire. J'aurai aimé qu'on reste dans ce registre un peu cynique et pragmatique.


Une bonne idée de départ qui fait un peu flop. Il aurait fallu une écrivaine de la trempe de Ruth Rendell, jusqu'au boutiste, bien "frappée" . Toutes ces écrivaines qui s'essaient à créer des personnages pervers, mais qui sont trop gentilles, ça donne des histoires un peu fades...








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Rassemblons nos forces. Se remettre à écrire des chroniques, même si en ce moment mon cerveau est occupé à essayer de gérer des douleurs, c'est pénible. Pourtant je ne cesse pas de lire, surtout des thrillers. Et celui-ci est imparable.

Je ne sais plus comment il m'a été recommandé ce livre, probablement un lien sur Rakuten. Je l'ai acheté, dubitative quand même parce que City Editions, on sait bien que ce n'est pas le top. D'ailleurs les premières pages de mon exemplaire portent des trainées d'encre. Pas très soigné. Mais passons.

On rentre direct dans une maison chic d'une banlieue NewYorkaise, avec une femme assise sur un canapé luxueux, entourée de policiers. Et cette femme se dit que sa vie est finie, qu'on va lui passer les menottes et qu'elle finira en prison à vie. Page suivante, on remonte le temps quelques mois plus tôt. Une jeune femme, Millie, se fait embaucher comme femme de ménage dans cette maison cossue, par une mère visiblement parfaite. le « hic » c'est que Millie a embelli son CV, et que visiblement cette femme n'a pas vérifié ses antécédents. Elle a peur de ne pas être embauchée, car ça fait un mois qu'elle dort dans sa voiture…….même si lors de la visite de la maison elle se rend compte que son logement sera au grenier, dans une pièce extrêmement petite, sans confort, sous les toits. Mais bon, elle a besoin de ce boulot. Lorsque la femme, Nina la recontacte pour dire qu'elle est choisie pour le job, c'est la joie. Sauf que lorsqu'elle entre officiellement dans la maison avec ses affaires pour son premier jour de travail, le spectacle qu'elle voit la surprend. Cette maison ultra clean et décorée luxueusement est un vrai dépotoir. La cuisine est sale, même Nina n'est pas sur son trente-et-un comme la semaine précédente. Tant pis, Millie se met au travail. Et le soir elle fait connaissance avec Cecelia, la petite fille de neuf ans, habillée d'une robe à frous frous comme au siècle dernier, et l'expression de cette petite blonde lorsqu'elle la regarde est glaciale. Millie, avec son humour noir, se dit que ce serait le genre d'enfant qui viendrait l'assassiner la nuit. Arrive le mari, grand, séduisant, adorable avec sa femme, sa fille, et avec la nouvelle employée. Mais l'ambiance glaciale entre l'enfant et elle, et les crises de nerfs de Nina la terrifient, mais elle a besoin de cet argent. Elle reste. Même si elle se rend compte que sa chambre ne se ferme que de l'extérieur. Et qu'elle n'a pas la clé.

C'est extrêmement bien écrit, et c'est important de le dire, pour un thriller, et pour une auteure inconnue. L'humour noir de Millie rend la lecture encore plus agréable, et la tension est extrêmement bien amenée, je n'ai pas lâché ce bouquin de la nuit. le suspense est intense, les frissons aussi. Et quand on est aux trois quarts du livre un changement de narrateur nous file une grande baffe, si j'ose dire, dans tout ce qu'on s'était imaginé. C'est machiavélique. C'est captivant. C'est une réussite absolue. D'ailleurs voyez, j'ai brisé mon silence pour ce livre…
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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La femme de ménage
Je referme ce livre et je suis abasourdi, médusé, stupéfait par le génie de l'autrice- médecin de son état spécialisée dans les lésions cérébrales - Freida Mc Fadden.
Si le prologue nous annonce bien un roman policier, la première partie se présente comme une aventure romanesque qui devient curieuse bizarre puis carrément étrange et inquiétante. La deuxième partie est un véritable tremblement de terre livresque, une surprise totale, et ce que l'on croyait la réalité s'écroule d'un seul coup !! Les dernières pages sont stupéfiantes et ce jusqu'aux dernières lignes… Cinq personnages principaux , deux hommes deux femmes et une enfant, au rendez-vous de ce huis clos: manipulation démence psychopathe machiavélisme mystère, mais … Qui ment qui dit la vérité qui sombre dans la folie ? Un livre étonnant écrit avec brio et aussi beaucoup d'humour, un grand « page-turner »
A suivre le deuxième opus: Les secrets de la femme de ménage
Merci à liliej56 qui m'a fait découvrir ces deux livres.
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J'étais enthousiaste pendant ma lecture, j'ai dévoré en quelques heures les 364 pages. Mais, une fois le livre refermé et le soufflé retombé, qu'en reste-t-il ? une légère indigestion peut-être ?
La première qualité de ce thriller c'est avant tout l'ironie mordante de l'auteure, c'est ce qui m'a réellement séduit et apporte tout le sel à l'histoire.
C'est intelligemment construit en 3 parties, dans la première, la version de la fameuse femme de ménage, Wilhelmina Calloway, dite Millie, dans la deuxième celle de son employeuse Nina Winchester, puis dans la troisième les chapitres alternent entre l'une et l'autre. le rythme est trépidant, le page-turning fonctionne à plein régime. Oui mais…
L'écriture est simple, fluide et efficace, mais parfois un peu trop simple, dans ce huis-clos de cinq personnages, les deux personnages masculins sont essentiellement décrits comme beaux et sexy.
Elles ont quand même du bol ces deux filles, deux superbes éphèbes à portée de main, bodybuildés, le biceps saillant, la crinière soyeuse et puis vous l'ai-je déjà dit ? surtout, ils sont bbeeaaauuxxx et seeeeexyyyy ! Oui, oui, oui !
J'avoue, j'ai tout bonnement fait un petit blocage là, tant Andrew et Enzo sont beaux et sexy (j'espère ne pas avoir les yeux complètement exorbités, là, sinon je risque de faire un peu peur), et ces deux adjectifs sont martelés un tel nombre de fois, que c'en est indigeste et un tantinet limité en vocabulaire.
Certains rebondissements se voient arriver de loin, la psychologie des personnages est assez caricaturale , et, à plusieurs reprises, le hasard fait un peu trop bien les choses pour que le tout soit crédible. A priori une suite s'annonce, pas sûr que je regarderai par le trou de la serrure une nouvelle fois !
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J'écris la chronique de ce roman à chaud puisque je viens tout juste de le terminer.

En découvrant cet ouvrage en rayon, je m'étais dit : « chouette, un petit thriller domestique comme je les aime ! ».
Pourtant au fil de ma lecture (surtout vers la fin), j'ai un peu déchanté…

Ce roman est découpé en trois parties, et je dois dire que j'ai adoré la première qui représente un peu plus de la moitié du livre.
Donc ça commençait très bien !
J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Millie, une jeune femme qui a la vie dure puisqu'elle est sortie de prison, elle n'a pas de travail stable et elle vit dans sa voiture.
Alors, quand elle obtient le job de femme de ménage dans la superbe maison des Winchester, Millie est plus que ravie.
Elle y sera logée… dans le grenier par contre et avec une porte qui ferme de l'extérieur.
Elle va aussi devoir supporter Nina, sa patronne folle à lier qui met le bazar dans la demeure… et pour couronner le tout, il y a aussi la gamine au caractère insupportable !
Mais heureusement que deux beaux gosses sauvent le tableau : Andrew Winchester, le richissime propriétaire des lieux, ultra gentil et qui a la classe, ainsi que le jardinier italien, musclé, tatoué et j'en passe...

Bref, au départ on a le point de vue de Millie qui découvre, parfois avec effroi, ce nouvel environnement pas très rassurant.
On tourne les pages avec avidité. On a même peur pour Millie car on ne la sent pas en sécurité dans cette famille… on croise les doigts pour elle au moindre problème.

Puis, on passe au point de vue de Nina où tout se bouscule.
La lecture reste addictive puisqu'il se passe beaucoup de choses.
Plusieurs passages sont assez angoissants puisqu'un retournement de situation nous plonge dans de nouvelles circonstances.

Enfin, on a une alternance de points de vue entre les deux femmes.
Et là, il y avait beaucoup trop de situations tirées par les cheveux.
J'ai trouvé quelques faiblesses à l'intrigue.
Je n'ai pas toujours compris le choix des protagonistes.
La psychologie des personnages est construite de manière un peu bancale à mon sens. On passe de bourreau à victime en un claquement de doigt…
On aurait dit que l'auteure choisissait parfois des solutions de facilité pour faire avancer son histoire.

Un roman que j'ai pris plaisir à lire malgré ma déception sur la fin.
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C'est par une habile construction que l'auteure instille son suspens. Une première partie dédiée à la femme de ménage, une seconde accordée aux propos de la patronne et enfin une troisième partie au cours de laquelle femme de ménage et patronne alternent leurs points de vue, ressentis et actions.

La première partie est sans doute celle qui a manqué de tonus. J'ai trouvé l'héroïne bien pâle et facilement manipulable, toute entière tournée vers les apparences, n'analysant rien et manifestement attirée par la beauté, les corps bodybuildés, et la facilité. Bon, le fait qu'elle sorte de prison peut amener le lecteur à une certaine empathie. Il est difficile de se reconstruire après avoir vécu l'enfer et subi le manque. Mais même l'écriture, bien plate et servie par une succession monocorde de faits, n'aide pas à se tourner vers Millie.
Cependant, le lecteur comprend bien que quelque chose se trame et l'envie de découvrir l'envers du décor assure la poursuite du roman, une atmosphère étrange s'installe.

D'autant plus que la deuxième partie, dédiée donc à Nina, la patronne, nous montre une toute autre histoire que la version initiale. Et l'écriture a enfin pris son envol. La platitude n'est plus de mise. Une atmosphère glaciale règne.

Alors où est la vérité ? Qui de Millie ou Nina détient la clé de l'histoire ?

Ne vous fiez donc pas à cette première partie peu enlevée, car le suspens est bien là et la lecture mérite d'aller jusqu'à son aboutissement. Car comme la quatrième de couverture vous le signale, ne fiez pas aux apparences. Les chapitres courts offrent un rythme de lecture soutenu. Les variations de l'histoire étonnent le lecteur. Les changements d'atmosphère surprennent. La perversité s'impose. Et le dénouement amène un petit sourire cynique.


Millie, femme de ménage, découvre peu à peu ses nouveaux patrons et bien des choses la surprennent. D'abord, comment le charmant monsieur Winchester peut-il avoir comme épouse, Nina, une femme qui semble se laisser aller ? Et autre surprise, Nina se retourne sans arrêt contre Millie pour la dénigrer, lui soufflant le chaud et le froid sans arrêt et surtout sans justification. Se peut-il que celle-là soit vraiment comme le dit la rumeur, folle ?
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