La Femme de ménage

Bon, lecteur, c'est quand même pas le thriller du siècle, je peux pas m'empêcher de le dire. Car au-delà de cette couverture qui cherche à t'appâter, j'avoue avoir eu la sensation d'être arrivée au beau milieu d'un téléfilm de M6, version cul-cul-la-praline mal doublé.

Si l'idée d'un huis-clos domestique aux allures machiavéliques promises en quatrième de couv' m'a direct donné l'eau à la bouche, j'ai vite déchanté au contact de cette prose de piètre qualité, traduite à la va-vite et qui use et abuse des ficelles hyper mal tendues de ce genre littéraire : indices gros comme une maison, héroïne nunuche au possible, situations improbables et personnages clichés à souhait. le tout est bien capillotracté.

Un grenier malsain, un patron beau à en crever et une femme cinglée empêtrée dans sa vie maritale, ça a de quoi faire frissonner pas mal de lecteurs, moi je suis restée hermétique... Pourtant, et comme à chaque fois que je zappe sur M6 les après-midi où il caille et où le rhume me cloue au canap', je suis allée au bout, habillée d'une fascination masochiste.

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