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Critique de liredelivre


La Tour aux mille étages est un premier tome qui m'a fait chavirer ! Les personnages, l'ambiance, le contexte, j'ai été littéralement scotchée par ce roman. Je me suis fait violence pour ne pas l'ouvrir dès que je l'ai eu lors du SLPJ. Mais une fois que j'étais dedans, j'y étais à fond et j'ai eu beaucoup de mal à m'en détacher. Malheureusement, ce n'est pas allé jusqu'au coup de coeur... Pour la suite peut-être parce qu'il est certain que je serai au rendez-vous !
Les lieux n'ont pas été faciles à se représenter. Imaginer une tour dans laquelle pourrait vivre toute une ville, une sorte d'hôtel qui ne serait pas vraiment un hôtel, c'était assez irréel dans un premier temps. Mais petit à petit tout a été plus clair et j'ai commencé à visualiser cette tour, de mille étages, dans laquelle vit toute la population de New York, en 2118. Les plus pauvres se retrouvent dans les petits appartements mal aérés des premiers étages. Plus on monte dans la tour, plus les appartements sont grands, les rues plus larges. Jusqu'au millième étage, où il n'y a plus qu'un appartement : celui d'Avery et Atlas Fuller. Celui dont on parle dès le prologue, puisque c'est de cet étage qu'une jeune fille tombe mystérieusement.
Et ç'a été ce démarrage, un peu à contre courant, qui m'a tout d'abord fait craquer. le prologue nous parle de la chute, l'issue du roman nous est contée dès le départ. le lecteur revient ensuite deux mois plus tôt cet « accident ». Qui ? - cette interrogation m'a brulé les lèvres plus d'une fois. Jusqu'au dénouement, Katharine McGee ne laisse rien filtrer sur l'identité de la jeune fille, sur les raisons exactes qui ont poussées une jeune fille à tomber de la tour aux mille étages... Bref, ce maniement des indices et des personnalités, du lecteur et de ses doutes, m'a impressionnée !
L'intrigue nous laisse constamment dans une sorte de frustration, la tête pleine d'interrogations. Ce qui, au fil des chapitres, n'est pas seulement lié au prologue. Il y a quelque chose dans l'univers créé par l'auteur, dans l'ambiance de son roman, dans la narration, qui m'a littéralement happée. Les points de vue s'alternent tout au long, nous permettant d'accéder à différentes idées, d'autres regards, tant sur la Tour que sur les autres protagonistes. Nous sommes ainsi à mille lieux de nous, dans la conscience de chacun, à l'affût du moindre écart, de la moindre révélation.
J'ai aussi complètement craqué pour les personnages d'Avery et Altas. La nature de leurs secrets, de leurs silences, les émotions de ces protagonistes m'ont émue. J'ai aimé Avery dès le premier chapitre, parce qu'elle n'était finalement pas le personnage auquel s'attendre : sous son apparence parfaite, rien chez elle ne l'est. Ses parents l'ont conçue médicalement, souhaitant qu'elle soit le meilleur d'eux. C'est un personnage très éloigné de ce qu'on pourrait attendre d'elle, forte et touchante, mais aussi pleine de faille. Et j'ai aimé Wat et Cord, que je suis curieuse de revoir !
Lien : https://liredelivres.blogspo..
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