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Critique de Lutin82


Nous avions quitté le couple sous de bons auspices à l'issue du premier tome du Couteau du partage. A peine unis, nos tourtereaux repartent sur les chapeaux de roue…

L'intrigue se corse, l'ennemi devient plus puissant et l'action est au rendez-vous dans Héritage. Non seulement, les relations de Dag et Faon sont sujettes à caution au sein de leur comunauté, tendant leur vie commune, mais le danger se fait plus pressant. Les créatures malfaisantes sont plus malines et vicieuses que dans la première partie, aussi, les « Marcheurs du Lac » n'ont-ils pas droit à l'erreur, sinon les zones qu'ils ont à défendre tomberont dans l'escarcelle du mal. Vous l'aurez compris l'avenir de la contrée du Lac Hickory est en jeu, ils le savent. Cependant, avec l'être humain, les choses sont loin d'être simples. Malgré les responsabilités ainsi qu'une forte adversité, les hommes trouvent toujours le moyen d'ouvrir des brèches dans leur entente, de créer des distensions même pour des sujets futiles.

Le lecteur, être omniscient dans ce roman, connaît les cartes de l'adversaire, tout comme la main des Marcheurs, le stress augmente et l'exaspération monte à son comble devant tant de bêtise. Ce n'est qu'acculés, que ces messieurs et dames semblent retrouver enfin leur esprits… Il était temps, le coeur du lecteur balance entre soulagement et envie de donner des coup de tatanes dans les fesses, ou sur la caboche pour remettre les idées à l'endroit.

Ces sensations rendent la lecture vivante et captivante. Il faut le souligner car, même si c'est bien écrit et bien mené, je n'ai pu me défaire de la comparaison avec la Compagnie Noire de Glen Cook. Les Marcheurs du Lac sont une troupe hétéroclite non pas de repris de justice ou de mercenaires, car ils sont investis d'une mission, mais le comportement, le code de l'honneur propre à cette troupe, la rude fraternité tout comme l'ambiance parfois crépusculaire me rappelle Toubib et sa bande. Et j'ai préféré l'original…

Le livre n'est pas sans défaut, il y a des passages un peu plus longuets, notamment au début du roman et une ou deux petites redondances. Mais cela est facilement pardonnable car le lecteur finit par être emporté par ce récit. La qualité de la traduction, primordiale pour vivre parfaitement un roman, est inspirée.
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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