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Critique de o0Vespertine0o
Mcnaught nous dépeint une de ces journées des plus banales dans la ville de Dockwood. Un cuisinier prend son service dans une maison de retraite à l'aube. Un collégien sort des cours pour entamer sa distribution de journaux jusqu'au crépuscule.
La BD laisse avant tout la place à la contemplation. Elle s'illustre par la quasi absence de mots. L'image parle d'elle-même et c'est ses détails qui en disent long. Un tant soit peu observateur, on arrive à imaginer les états d'âme, le quotidien, les sentiments. Les dialogues peu nombreux ne m'ont pas posé de problème, cela éveille d'autres sens de notre imagination, les sons par exemple. Les cliquetis des couverts, le piaillement des oiseaux, le vrombissement de l'autocar résonnent dans notre tête et nous embarquent au plus près de la réalité et des ressentis des personnages. La palette de couleurs qui sert à peindre la vie à Dockwood est minime mais efficace. On est touché par la chaleur de l'orange automnale et par la froideur du bleu qui nous font ressentir cette saison qui annonce l'hiver.
Un récit doux-amer. Si Mcnaught attire notre attention sur ces petits riens de la vie qui dévoilent beauté et profondeur, il nous rappelle les défauts de notre société. La pollution visuelle, le matraquage publicitaire, ces sacs plastiques Tesco qui errent dans les rues, interfèrent dans la perception et la réception de l'environnement qui nous entoure et nous empêchent de voir les choses réellement.
En arrière plan, les hirondelles ponctuent l'histoire. Sur le départ pour l'Afrique, elles s'envolent vers une contrée où le climat et la vie leur seront plus clément, à l'inverse des deux protagonistes coincés dans leur bourgade.
Une bande dessinée que j'ai trouvé belle et mélancolique. Elle se démarque par ce graphisme particulier un peu froid mais qui dégage beaucoup de choses. L'auteur réussit à donner une dimension poétique à la banalité du quotidien. Une envie de le relire une fois le livre refermé.
La BD laisse avant tout la place à la contemplation. Elle s'illustre par la quasi absence de mots. L'image parle d'elle-même et c'est ses détails qui en disent long. Un tant soit peu observateur, on arrive à imaginer les états d'âme, le quotidien, les sentiments. Les dialogues peu nombreux ne m'ont pas posé de problème, cela éveille d'autres sens de notre imagination, les sons par exemple. Les cliquetis des couverts, le piaillement des oiseaux, le vrombissement de l'autocar résonnent dans notre tête et nous embarquent au plus près de la réalité et des ressentis des personnages. La palette de couleurs qui sert à peindre la vie à Dockwood est minime mais efficace. On est touché par la chaleur de l'orange automnale et par la froideur du bleu qui nous font ressentir cette saison qui annonce l'hiver.
Un récit doux-amer. Si Mcnaught attire notre attention sur ces petits riens de la vie qui dévoilent beauté et profondeur, il nous rappelle les défauts de notre société. La pollution visuelle, le matraquage publicitaire, ces sacs plastiques Tesco qui errent dans les rues, interfèrent dans la perception et la réception de l'environnement qui nous entoure et nous empêchent de voir les choses réellement.
En arrière plan, les hirondelles ponctuent l'histoire. Sur le départ pour l'Afrique, elles s'envolent vers une contrée où le climat et la vie leur seront plus clément, à l'inverse des deux protagonistes coincés dans leur bourgade.
Une bande dessinée que j'ai trouvé belle et mélancolique. Elle se démarque par ce graphisme particulier un peu froid mais qui dégage beaucoup de choses. L'auteur réussit à donner une dimension poétique à la banalité du quotidien. Une envie de le relire une fois le livre refermé.
