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Critique de marcossor


Au delà des images pour les touristes, la vie n'est ni pittoresque ni facile au Portugal. Surtout lorsque l'on vit dans une petite ville comme Bragança, au nord du pays, tout près de la frontière espagnole et à 250 km de Porto. Surtout quand, comme Maria da Graça et son ami Quitéria, on survit en faisant des ménages, en jouant les pleureuses lors des obsèques, voire en ayant de temps en temps recours à la prostitution. Ce n'est guère mieux, même si l'on est jeune est beau, quand l'on vient d'Ukraine et qu'on ne parle pas la langue, comme Andriy, qui a laissé au pays ses parents Ekaterina et Sasha. La seule consolation, parfois, c'est d'être si bas qu'on ne peut tomber plus. Ce qui permet par dessus tout de survivre, ce sont les rêves que chacun tente d'entretenir. Rêves de mariage, de modeste réussite qui permettrait, ne serait-ce qu'une fois, de prendre des "vacances".

L'écriture "étrange" de Valter Hugo Mãe nous emmène au dans la vie de chacun de ces être, nous donne à entendre leurs voix, leurs peurs et leur colères, leurs espoirs et leurs tristesse. Ecriture "étrange" car elle peut dérouter au début...

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