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Critique de Hillel
Je suis fermement réticente à toutes les séries surfant sur le succès Twiligth et donnant dans les caricatures et autres clichés « vampiriques » qui ont fait succès en littérature jeunesse. On a ainsi eu : La maison de la nuit, Vampire City, Les vampires de Manhathan, et donc Vampire Académy, la liste est longue…
Aussi lorsque j'ai vu l'engouement pour le premier tome d'une série qui s'annonçait fracassante aux Etats-Unis et au nom encore évocateur de stéréotypes : Vampire Académy, je me suis dit, or de question ! Je ne deviendrais pas un mouton suivant les modes adolescentes, j'ai passé l'âge (37 ans). Or, n'oublions pas une chose capitale, les titres et couvertures sont des choix d'éditeurs et non d'auteurs. Ceux-ci n'ont aucune droit de regard dessus. Aussi par acquis de conscience j'ai « laissé sa chance au produit ». Et heureusement ! je serais passée à côté d'une grande série jeunesse, voire d'une de mes séries préférées.
Il est des séries qui, dès les premières pages, nous embarquent. Dés les premières lignes on sait, que l'héroïne va nous plaire. Ici, Rose, n'est pas une héroïne qui nous plait. C'est une héroïne à laquelle on souhaite ressembler, on s'identifie totalement, on apprécie chacune de ses victoires, de ses paroles, comme chacune de ses gaffes. Car, si c'est une super fille, elle n'en reste pas moins bien humaine, et bien adolescente. Et là, l'auteur frappe juste, car cette fille là nous ressemble, ou ressemble à l'adolescente qu'on a été, que l'on voudrait être, ou que l'on aurait voulu davantage être.
C'est une grande gueule, elle dit tout ce qu'elle pense, et s'en mord souvent les doigts. C'est un garçon manqué qui se bat comme un homme, mais qui veut rester féminine. Elle est en conflit permanent avec son lycée, ses parents. Elle se fait des ennemies filles qui la jalousent, attire l'admiration et la convoitise des garçons. Sa relation avec Lissa , sa meilleure amie, sa soeur, est d'une intensité, d'une fusion telle, que parfois cela devient dérangeant, et elle se sent peu comprise. Dans ces moments là elle se sent si seule. Alors elle joue à la forte tête drague tous les beaux gosses, joue la fille qui en a vu d'autres…Mais c'est tout le contraire , une jeune fille encore un peu naïve, impressionnable, passionnée et fidèle.
Bref Rose, on ne peut s'empêcher de l'adorer : c'est l'ado type qui nous fait rire et nous émeut.
Mais si on adore Rose, on est pris dans une histoire très riche qui se tisse petit à petit à chaque tome. Cette série nous embarque dans beaucoup d'actions, de passions, de rebondissements. L'intrigue est bien menée, tous les personnages secondaires ont une importance capitale. Rien ne paraît simple, à chaque chapitre une nouvelle difficulté voit le jour et nous torture.
A travers des histoires d'adolescents de 17 ans, se mêlent des histoires bien plus importantes. Des enjeux politiques, des guerres sociales, une société entre les Moroï, les dhampirs et les Srtigoï, sans compter les histoires de magie et de pouvoir…
Effectivement l'auteur ne se limite pas à des gentilles histoires de jeunes vampires. Mais nous dresse un tableau d'une société secrète assez originale et crédible. On a les méchants vampires, ceux qui tuent pour se nourrir : les Strigoï. Les gentils vampires, qui sont inoffensifs et fragiles, mais qui sont à la tête de cette société, les Moroï. Et t il y a le fruit de relations anciennes entre Moroï et humains, des quasi humains dotés d'une force supérieure, les Dhampirs. On y croît et on s'y croit… Tout paraît plausible, car cette séparation en caste, en clans, entre nobles et roturiers, entre servants et servis, peut se transposer à notre propre société, si on y réfléchit un peu !
Dans ce décor Rose fait son petit chemin, un chemin semé d'embûches, liée à la princesse Vasilisa ou Lissa et à l'avenir de leur société. Dans ce tumulte, il y a bien sûr la place pour un peu de romance. Si elle ne figure pas au premier plan, elle connaît de beaux passages, et elle aussi se tisse lentement à chaque tome.
En bref passer à coté de cette série pour tous les amateurs du genre "young adult" est une grosse erreur !
Lien : http://leslivresdalily.blogs..
Aussi lorsque j'ai vu l'engouement pour le premier tome d'une série qui s'annonçait fracassante aux Etats-Unis et au nom encore évocateur de stéréotypes : Vampire Académy, je me suis dit, or de question ! Je ne deviendrais pas un mouton suivant les modes adolescentes, j'ai passé l'âge (37 ans). Or, n'oublions pas une chose capitale, les titres et couvertures sont des choix d'éditeurs et non d'auteurs. Ceux-ci n'ont aucune droit de regard dessus. Aussi par acquis de conscience j'ai « laissé sa chance au produit ». Et heureusement ! je serais passée à côté d'une grande série jeunesse, voire d'une de mes séries préférées.
Il est des séries qui, dès les premières pages, nous embarquent. Dés les premières lignes on sait, que l'héroïne va nous plaire. Ici, Rose, n'est pas une héroïne qui nous plait. C'est une héroïne à laquelle on souhaite ressembler, on s'identifie totalement, on apprécie chacune de ses victoires, de ses paroles, comme chacune de ses gaffes. Car, si c'est une super fille, elle n'en reste pas moins bien humaine, et bien adolescente. Et là, l'auteur frappe juste, car cette fille là nous ressemble, ou ressemble à l'adolescente qu'on a été, que l'on voudrait être, ou que l'on aurait voulu davantage être.
C'est une grande gueule, elle dit tout ce qu'elle pense, et s'en mord souvent les doigts. C'est un garçon manqué qui se bat comme un homme, mais qui veut rester féminine. Elle est en conflit permanent avec son lycée, ses parents. Elle se fait des ennemies filles qui la jalousent, attire l'admiration et la convoitise des garçons. Sa relation avec Lissa , sa meilleure amie, sa soeur, est d'une intensité, d'une fusion telle, que parfois cela devient dérangeant, et elle se sent peu comprise. Dans ces moments là elle se sent si seule. Alors elle joue à la forte tête drague tous les beaux gosses, joue la fille qui en a vu d'autres…Mais c'est tout le contraire , une jeune fille encore un peu naïve, impressionnable, passionnée et fidèle.
Bref Rose, on ne peut s'empêcher de l'adorer : c'est l'ado type qui nous fait rire et nous émeut.
Mais si on adore Rose, on est pris dans une histoire très riche qui se tisse petit à petit à chaque tome. Cette série nous embarque dans beaucoup d'actions, de passions, de rebondissements. L'intrigue est bien menée, tous les personnages secondaires ont une importance capitale. Rien ne paraît simple, à chaque chapitre une nouvelle difficulté voit le jour et nous torture.
A travers des histoires d'adolescents de 17 ans, se mêlent des histoires bien plus importantes. Des enjeux politiques, des guerres sociales, une société entre les Moroï, les dhampirs et les Srtigoï, sans compter les histoires de magie et de pouvoir…
Effectivement l'auteur ne se limite pas à des gentilles histoires de jeunes vampires. Mais nous dresse un tableau d'une société secrète assez originale et crédible. On a les méchants vampires, ceux qui tuent pour se nourrir : les Strigoï. Les gentils vampires, qui sont inoffensifs et fragiles, mais qui sont à la tête de cette société, les Moroï. Et t il y a le fruit de relations anciennes entre Moroï et humains, des quasi humains dotés d'une force supérieure, les Dhampirs. On y croît et on s'y croit… Tout paraît plausible, car cette séparation en caste, en clans, entre nobles et roturiers, entre servants et servis, peut se transposer à notre propre société, si on y réfléchit un peu !
Dans ce décor Rose fait son petit chemin, un chemin semé d'embûches, liée à la princesse Vasilisa ou Lissa et à l'avenir de leur société. Dans ce tumulte, il y a bien sûr la place pour un peu de romance. Si elle ne figure pas au premier plan, elle connaît de beaux passages, et elle aussi se tisse lentement à chaque tome.
En bref passer à coté de cette série pour tous les amateurs du genre "young adult" est une grosse erreur !
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