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Critique de Luna05


Luna05
04 décembre 2010
Avant d'attaquer cette lecture j'avais quelques réserves étant donné ma mésaventure avec "Le cygne noir". N'ayant pas du tout accroché je redoutais cette lecture qui malgré tout m'appelait. Entre histoire attractive et personnages haut en couleur qu'allait être mon ressenti?

Un roman dont l'écriture de Richelle Mead est toujours aussi fluide et ponctué d'humour. Nous pénétrons au coeur de l'action dès la première page, découvrant les deux héroïnes en cavale et qui par la même occasion se feront capturer par l'institut qu'elles avaient fui deux ans plus tôt. Les informations nous seront transmises au compte goutte. Pourquoi avoir fugué, quels étaient les dangers encouru à St Vladimir, pourquoi et quel est ce lien psychique reliant si intimement les deux héroïnes? Tant de questions qui nous tiendront en haleine du début à la fin. A Saint Vladimir les Dhampirs subissent un apprentissage physique quant à leur avenir en tant que protecteur des Moroï. Les Moroï quant à eux, apprennent à contrôler leur magie. de qui sont protégés les vampires de sang pur, tout simplement des Strigoï, des Moroï ayant bu du sang de Moroï jusqu'à ôter la vie. Une fois la transformation faite, ces derniers bénéficient de pouvoir inimaginable poussant les dhampir à se perfectionner afin de pouvoir les éradiquer.....

à mes yeux le point faible du "Cygne noir" était les personnages, en est-il de même ici?
Tout d'abord la narratrice Rose.
Jeune fille de 17ans, dhampir de son état et appelée à devenir la gardienne d'un vampire de sang pur "Moroï". Rose fait parti de ces personnages que soit on déteste ou bien qu'on adore sans demie mesure. Jeune fille assez intrépide, tête brûlée, colérique, possessive et protectrice envers sa meilleure amie la "Moroï" Lissa. Assez immature au début du récit elle prendra peu à peu conscience de son impuissance et murira. le texte étant à la première personne, on souffrira des déboires et humiliations subies par cette dhampir très attachante et humaine. Son caractère entier et ses répliques pourvues d'humour et flirtant avec l'ironie et les sarcasmes m'ont souvent fait sourire. Sans oublier sa relation avec Dimitri passant de drôle à touchante et d'émouvante à poignante. Au travers de Rose, grâce au lien psychique la reliant à Lissa nous découvrirons les agissements de cette dernière, ses craintes, appréhensions et sa lente descente aux enfers...... Cette Moroï est psychologiquement faible et compte souvent sur Rose pour la défendre. Lissa, paradoxalement dispose de pouvoirs psychiques puissants pouvant assujettir les humains, dhampirs et Moroï si elle le désirait, cependant le prix a payer est très élevé et la consume peu à peu.
Dimitri, Dhampir Russe de 24 ans est le nouveau gardien de Lissa. Homme pragmatique, solitaire, doué pour le combat et prenant son devoir à coeur. C'est lui qui retrouvera Rose et Lissa et les ramènera à St Vladimir. Dimitri est celui qui pourvoira au dur entrainement physique de Rose pour sa remise à niveau. Ce gardien, derrière un visage de circonstance prendra toujours la défense de Rose lors des dérapages de cette dernière, une relation plus qu'ambiguë apparaitra d'ailleurs entre le gardien actuelle de Lissa et sa future gardienne.
D'autres personnages graviteront bien entendu autour de ce trio comme Christian un jeune Moroï dont les parents sont devenus des Strigoï, un rapprochement entre lui et Lissa s'opèrera.
Nathalie la cousine soumise de Lissa ainsi que son Père, Mason le meilleur ami très protecteur de Rose, Mia qui rendra la vie des deux héroïnes impossible.....

J'ai été donc agréablement surprise par ce roman, nous vivons au rythme de Rose et de ses découvertes et rions de son langage relevé et de ses réactions parfois immatures. La guerre intestine des Moroï quant à l'implication ou non de ces derniers face au Strigoï est passionnante à suivre, les gardiens doivent-ils être les seules à risquer leur vie face au Strigoï?
Un récit écris de telle façon que nous trépignions d'impatience à la fin de chaque chapitre pour en savoir plus. Je n'ai qu'une chose à ajouter, vivement la suite.
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