>
Critique de Domi27
Le testament d'Allen Berg est une dystopie. L'action se situe dans une Amérique qui semble très proche de celle que nous connaissons. Pourtant, au fil des pages, les différences apparaissent. le pays est en passe de devenir un état totalitaire, la surveillance policière est omniprésente, et chacun se méfie de ce qu'il pourrait dire et qui pourrait être interprété comme contraire à l'idéologie dominante. Inutile d'en dire plus, afin de laisser aux lecteurs le plaisir de découvrir par eux-mêmes les Etats-Unis réinventés par Patrick Meadows.
Son héros, Allan Berg, est un universitaire. Au tout début du roman, il hérite d'un mystérieux livre. Son contenu pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un canular ? Or, le FBI et d'autres services secrets semblent prendre l'ouvrage très au sérieux. Traqué, surveillé et en grand danger, Berg va tenter d'en savoir plus.
Le plaisir que procure ce roman est à plusieurs niveaux. Tout d'abord, Patrick Meadows parvient à tenir son lecteur en haleine comme dans tout bon suspense : Allan Berg, seul contre tous, s'en sortira-t-il ? le second plaisir du roman tient à la dystopie elle-même évidemment : l'action se situe dans un pays que l'on croit connaitre (les Etats-Unis) , mais, de détails et détails, nous découvrons qu'il n'en est rien. le lecteur va ainsi de surprise en surprise. Enfin, comme bon nombre de romans dystopiques (1984, La servante écarlate), le testament d'Allan Berg nous invite à réfléchir sur la démocratie, sur l'acceptation de la surveillance généralisée, sur les mensonges d'état, et sur notre rôle de citoyens : pourquoi certains s'accommodent-ils du système tandis que d'autres entrent en résistance ? En résumé, un très bon roman, pour lequel ma seule réserve, si je devais en émettre une, concernerait la fin.
Son héros, Allan Berg, est un universitaire. Au tout début du roman, il hérite d'un mystérieux livre. Son contenu pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un canular ? Or, le FBI et d'autres services secrets semblent prendre l'ouvrage très au sérieux. Traqué, surveillé et en grand danger, Berg va tenter d'en savoir plus.
Le plaisir que procure ce roman est à plusieurs niveaux. Tout d'abord, Patrick Meadows parvient à tenir son lecteur en haleine comme dans tout bon suspense : Allan Berg, seul contre tous, s'en sortira-t-il ? le second plaisir du roman tient à la dystopie elle-même évidemment : l'action se situe dans un pays que l'on croit connaitre (les Etats-Unis) , mais, de détails et détails, nous découvrons qu'il n'en est rien. le lecteur va ainsi de surprise en surprise. Enfin, comme bon nombre de romans dystopiques (1984, La servante écarlate), le testament d'Allan Berg nous invite à réfléchir sur la démocratie, sur l'acceptation de la surveillance généralisée, sur les mensonges d'état, et sur notre rôle de citoyens : pourquoi certains s'accommodent-ils du système tandis que d'autres entrent en résistance ? En résumé, un très bon roman, pour lequel ma seule réserve, si je devais en émettre une, concernerait la fin.
