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Critique de lecassin


Maxence van der Meersch, très lu après guerre, il faut bien reconnaître qu'il est un peu oublié des nos jours. Et c'est bien dommage…
Son premier roman, « La maison dans la dune » vaut bien mieux que l'oubli.
Dans l'atmosphère brumeuse du Nord, un ancien boxeur, Sylvain, vit du trafic de tabac entre la Belgique et la France. Lors d'une de ses virées, il découvrira la maison dans la dune où vivent des femmes et une jeune fille, Pascaline. Il en devient amoureux… d'elle et de la sécurité qu'elle représente pour lui, l'aventurier qui doit se jouer des patrouilles des douaniers ; parviendra-t-elle sans s'en rendre vraiment compte à l'éloigner de cette activité lucrative mais tellement aléatoire ?
Ce serait négliger le talent de Lourges, le douanier, pour qui la femme de Sylvain se découvre une attirance certaine. Elle qui convainquit dans le passé, Sylvain à se convertir à la contrebande et à abandonner la boxe, va-t-elle le trahir ?
« La maison dans la dune » vaut bien mieux que l'oubli, dis-je… Certes oui. le style de Maxence van der Meersch y est rapide, précis que ce soit pour décrire la mer du Nord, ses dunes, ses brumes … le vent…ou la techniques de chiens transporteurs transfrontaliers qui parfois doivent combattre à mort les chiens des gabelous. Une histoire d'amour, mais d'humiliation et de vengeance également avec en second plan la question lancinante du rachat…
On pense à certains ouvrages de Vialar, mais aussi à Genevoix…
Maxence van der Meersch, un auteur à redécouvrir au plus vite.
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