AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Croquignolle


Ce qu'il reste des mots... Un titre qui me laisse sans voix comme cet événement qui a marqué ma ville, ses habitants, ma vie.
13 mars 2012. De chez moi, j'entends les ambulances et les hélicoptères dans un ballet incessant. Le lendemain j'apprends le drame : un car transportant des enfants belges a eu un accident dans le tunnel que j'emprunte presque tous les jours.
28 morts dont 22 enfants.
Quel choc !
Et puis les chaînes de télévision, de radio, les journalistes qui envahissent les rues, interpellent les passants.
Et la célébration dans l'église, ses 28 bougies, son silence et ses larmes...

Dans ce livre, Matthieu Mégevand, aussi choqué que moi, tente de trouver un sens, une explication à l'inacceptable.
Il fait appel aux philosophes, à de nombreuses lectures, à ses professeurs et à Hannah, son amie, son âme soeur de toujours.
Dès les premières pages, il se laisse interpeler. Il confronte ses sentiments et raisonnements aux théories d'auteurs reconnus.
Mais, jamais totalement satisfait, il cherche encore et encore... Il laisse petit à petit sa propre vie questionner et éclairer le tragique événement.
Et la lumière s'insère, doucement.
L'espérance vient chasser lentement l'absurdité.
Et je me laisse profondément toucher.

Le chapitre "Hannah" est beau, émouvant, bouleversant de sincérité, de douceur, de force et de complicité. C'est l'un des plus beaux extraits littéraires qu'il m'ait été donné de lire. Une pépite d'émotions bienfaisantes au coeur de la vie si tragique parfois.
"Un filament de lumière" me laisse avec le sentiment que la mort n'aura jamais le dernier mot.
Et c'est avec cette pensée que je referme ce récit.
Sereine.
Apaisée.
Commenter  J’apprécie          102



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}