Sur fond d'entrée en Europe d'un pays tout juste sorti du terrible conflit yougoslave, ce très beau roman à deux voix dissèque le verbe aimer en chassés-croisés.
La nostalgie d'une époque révolue et les idéaux de justice font écho à la difficile question de se sentir, de devenir mère avec cette culpabilité de ne pas y arriver tel qu'il le faudrait.
Quand les aspirations se frottent à la réalité, la résilience n'est finalement pas loin parfois…
«
Huit mois pour te perdre ».
Un titre magnifique où le « te », d'une belle dualité, renvoie à tous les possibles…
Je parie que ces 173 pages vous donneront envie de lire, comme moi, les deux précédents manuscrits de l'écrivain.
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