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Critique de MarjorieD
Que dire d'une lecture qui, il faut bien le dire, m'a laissée de marbre ?
C'est un bon polar tout à fait conventionnel (une victime dont il faut trouver l'assassin), avec:
- Une intrigue bien menée mais sans grand suspense, même si, oui, je me suis fait avoir quant à l'identité du/de la coupable.
- Une narration à trois voix avec une bonne maîtrise de la temporalité.
- Des personnages bien campés avec ce qu'il faut de psychologie sans que celle-ci soit pour autant fouillée ; je n'ai ressenti ni de réelle antipathie, ni de réelle sympathie (j'ai quand même eu, sur la toute fin, un petit coup de coeur pour le shérif del Goodman. Mais, petite question, pourquoi en faire un vétéran du Vietnam si ce n'est pas pour exploiter cette donnée ?)
- Une histoire d'amour dramatique faisant écho au drame shakespearien (en l'occurrence, Macbeth)
- La volonté de la part de l'auteur de susciter chez le lecteur un questionnement moral (mais, pour ma part, mon encéphalogramme est resté aussi plat que mon électrocardiogramme).
Je ne sais pas si Mindy Mejia a suivi un cours d'écriture, mais j'ai eu la sensation, avec ce roman, d'une élève qui avait bien appris sa leçon ; un bon TFE en somme, tout à fait correct.
C'est donc un roman auquel je n'ai ni trouvé de qualités exceptionnelles, ni de défauts rédhibitoires, et dont la lecture ne m'a pas procuré de réel plaisir, mais pas de déplaisir non plus.
Un tout grand merci à Babelio et aux éditions Mazarine pour leur confiance qui, je l'espère, ne sera pas entamée par cet avis plutôt clinique et en demi teinte, à l'image de mon ressenti.
C'est un bon polar tout à fait conventionnel (une victime dont il faut trouver l'assassin), avec:
- Une intrigue bien menée mais sans grand suspense, même si, oui, je me suis fait avoir quant à l'identité du/de la coupable.
- Une narration à trois voix avec une bonne maîtrise de la temporalité.
- Des personnages bien campés avec ce qu'il faut de psychologie sans que celle-ci soit pour autant fouillée ; je n'ai ressenti ni de réelle antipathie, ni de réelle sympathie (j'ai quand même eu, sur la toute fin, un petit coup de coeur pour le shérif del Goodman. Mais, petite question, pourquoi en faire un vétéran du Vietnam si ce n'est pas pour exploiter cette donnée ?)
- Une histoire d'amour dramatique faisant écho au drame shakespearien (en l'occurrence, Macbeth)
- La volonté de la part de l'auteur de susciter chez le lecteur un questionnement moral (mais, pour ma part, mon encéphalogramme est resté aussi plat que mon électrocardiogramme).
Je ne sais pas si Mindy Mejia a suivi un cours d'écriture, mais j'ai eu la sensation, avec ce roman, d'une élève qui avait bien appris sa leçon ; un bon TFE en somme, tout à fait correct.
C'est donc un roman auquel je n'ai ni trouvé de qualités exceptionnelles, ni de défauts rédhibitoires, et dont la lecture ne m'a pas procuré de réel plaisir, mais pas de déplaisir non plus.
Un tout grand merci à Babelio et aux éditions Mazarine pour leur confiance qui, je l'espère, ne sera pas entamée par cet avis plutôt clinique et en demi teinte, à l'image de mon ressenti.
