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Critique de Pasoa


Amélia Earhart doit sa célébrité pour avoir été, en juin 1928, la première femme à avoir traversé l'océan atlantique en avion puis en 1932, à l'avoir réalisé en solitaire. C'est quelques années plus tard, durant l'été 1937, qu'elle entreprend de faire le tour du monde. C'est lors de ce long périple, à bord de son appareil, le Lockheed Electra, qu'Amélia Earhart perd la vie avec son copilote Frederick Noonan. Elle avait 39 ans.

En 1992, Jane Mendelsohn découvre dans le New-York Times un article révélant la découverte dans les eaux d'une pièce pouvant provenir de l'avion de la célèbre aviatrice portée disparue. C'est cette information qui va lui servir de point de départ pour écrire son roman.
Si "J'étais Amélia Earhart" est avant tout une oeuvre de fiction, l'auteure s'appuie cependant sur de nombreux travaux biographiques pour réaliser le portrait de l'aviatrice. Personnalité séduisante, solitaire, farouchement indépendante et idéaliste, Amélia Earhart ne cesse dans ce court roman, de fasciner, d'intriguer.
Utilisant tour à tour le mode du récit et du roman, Jane Mendelsohn, dans une écriture ramassée, une prose magnifique et une remarquable maîtrise de la psychologie de son personnage, nous livre un beau portrait d'Amélia Earhart, de son enfance jusqu'aux derniers instants de sa vie, révélant le destin singulier d'une femme que la mort n'effrayait pas mais qui n'aimait rien tant d'autre que la vie.
Comme un voyage hors du temps, "J'étais Amélia Earhart" est un petit roman doux-amer que j'ai vraiment beaucoup aimé.
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