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Critique de Antoine_Libraire


La morale et l'éthique n'ont que peu de poids face au besoin d'argent. Un roman comme un café, noir, serré, sans sucre. Une plongée dans les coulisses, malpropres, du pouvoir.

Plein de sous entendus, de semis vérités, ce roman explore la création de « la vérité » par ceux qui détiennent le pouvoir. Et la première arme dont ils disposent, c'est la voix. Celle du narrateur par exemple, en mal de succès.

Un jeu de dupes auquel est convié le lecteur dans une sorte de conte sombre et cruel, où vérité et mensonge ne sont, finalement que des valeurs subjectives, l'une valant bien l'autre.

Avec cynisme, une bonne dose d'humour noir et d'ironie, Rafael Menjívar Ochoa interroge le pouvoir, les médias, l'incrédulité et les complicités diverses travaillant à la création de la vérité.

Une imposture qui vaut bien les billets de 1000 craquant, les petits arrangements avec la morale et l'amour propre.

Une fable intemporelle, sur le pouvoir et ses manigances, ses chiens de garde et ses victimes.

d'une écriture étonnamment légère pour le sujet abordé, l'auteur nous dépeint une société fait de faux semblants et de duperies, où l'opinion publique se travaille aussi bien avec les feuilletons radiophoniques (le spectacle) qu'avec des mensonges d'état (la politique), les deux usant des mêmes artifices. La voix d'un seul homme, acculé par le besoin etla peur de la misère.

Tout est en place pour gouverner. ON AIR !
Lien : https://bonnesfeuillesetmauv..
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