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Critique de thibault_msn
Ce livre rassemble deux nouvelles de Prosper Mérimée : « La Vénus d'Ille » et « « Mateo Falcone », au style très différent.
« La Vénus d'Ille » est une nouvelle fantastique, prenant pour point de départ la découverte sous terre d'une statue de Vénus dans le jardin d'une famille vivant à Ille. Petit à petit, des faits étranges vont s'accumuler. Cette histoire est habilement écrite par Merimée. Nous suivons le point de vue du narrateur, qui n'assiste aux événements que de l'extérieur : les faits lui sont rapportés, il devine dans l'obscurité, etc. Toujours, le réalisme et le fantastique s'affrontent, et jamais nous ne pouvons favoriser une interprétation. Entre histoire policière ou surréaliste, le doute est permanent.
Le thématique de la dualité est également intéressante : une statue entre beauté et méchanceté, la Vénus romane et la Vénus catalane, les deux bagues, etc. Bien que l'histoire reprenne un thème classique, à savoir une statue prenant vie, Mérimée déploie ici un modèle de nouvelle fantastique, simple mai efficace.
« Mateo Falcone » est au contraire une nouvelle parfaitement réalisé. Prenant place dans la Corse du 19e siècle, on suit Mateo Falcone, un notable corse vivant non loin des maquis, plaçant dans son unique fils Fortunado tous ses espoirs de succession. Mais Fortunado se montrera-t-il digne de son père ? Cette histoire violente et brutale choque, présentant un monde où le code de l'honneur est valeur suprême, bien plus que les valeurs de la ville que sont la justice ou l'apparence. Dans un style bien plus direct, j'ai trouvé que cette nouvelle présentait un intérêt moindre si ce n'est l'émotion vive qu'elle procure à sa lecture.
« La Vénus d'Ille » est une nouvelle fantastique, prenant pour point de départ la découverte sous terre d'une statue de Vénus dans le jardin d'une famille vivant à Ille. Petit à petit, des faits étranges vont s'accumuler. Cette histoire est habilement écrite par Merimée. Nous suivons le point de vue du narrateur, qui n'assiste aux événements que de l'extérieur : les faits lui sont rapportés, il devine dans l'obscurité, etc. Toujours, le réalisme et le fantastique s'affrontent, et jamais nous ne pouvons favoriser une interprétation. Entre histoire policière ou surréaliste, le doute est permanent.
Le thématique de la dualité est également intéressante : une statue entre beauté et méchanceté, la Vénus romane et la Vénus catalane, les deux bagues, etc. Bien que l'histoire reprenne un thème classique, à savoir une statue prenant vie, Mérimée déploie ici un modèle de nouvelle fantastique, simple mai efficace.
« Mateo Falcone » est au contraire une nouvelle parfaitement réalisé. Prenant place dans la Corse du 19e siècle, on suit Mateo Falcone, un notable corse vivant non loin des maquis, plaçant dans son unique fils Fortunado tous ses espoirs de succession. Mais Fortunado se montrera-t-il digne de son père ? Cette histoire violente et brutale choque, présentant un monde où le code de l'honneur est valeur suprême, bien plus que les valeurs de la ville que sont la justice ou l'apparence. Dans un style bien plus direct, j'ai trouvé que cette nouvelle présentait un intérêt moindre si ce n'est l'émotion vive qu'elle procure à sa lecture.
