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Critique de gill


Échappant enfin à cette mer terrifiante, le "terrien" fait du port le symbole du refuge.
Pour le touriste, ce sont des quais, des bistros, des pointes et des jetées.
Pour le marin, le port, au contraire, est surtout l'endroit d'où l'on part.
La mer est là tout autour, bleue lorsqu'elle est accueillante, verte lorsqu'elle se montre inquiétante et noirâtre lorsqu'elle se révèle, soudain, hargneuse.
Pour le plaisancier, le port reste avant-tout l'abri.
Il s'inquiète qu'il soit bien aménagé.
Romanichel de la mer, il n'est pas contraint de rentrer à la maison. Il peut mener son embarcation au meilleur endroit, qu'il lui suffit de connaître, où il lui suffit de pouvoir et de savoir entrer.
Résultat d'une longue expérience, cet ouvrage s'adresse à trois sortes de lecteurs :
- d'abord à ceux qui possèdent un bateau de croisière
- puis à ceux qui rêvent à leur futur bateau
- enfin à ceux qui ne veulent pas entreprendre de naviguer mais à qui, Jean Merrien se propose d'offrir une autre image de nos côtes.
A la suite de "Merveille des petits ports", paru en 1957, viendra se placer, comme en complément d'information, "le livre des côtes de France" qui paraîtra chez Robert Laffont au début des années 60.
Voulant chanter la merveille des petits ports de nos côtes occidentales, Jean Merrien bornera le voyage entre la Gironde et le Havre.
D'abord parce que sinon le livre serait trop gros, trop cher mais surtout il lui a semblé que c'est entre ces limites que navigue, que doit naviguer, la quasi totalité des plaisanciers d'Occident.
De ceux de la Méditerranée, il parlera, dans un ouvrage analogue, intitulé "Petits ports d'Azur".
Pour autant, déclare-t-il s'attendre à être injurié en langue d'Oc, en picard, en basque et en flamand !
Jean Merrien nous offre tout de même une jolie virée avec ce cabotage de près de trois cent escales, augmentée d'une petite documentation sur le diable, ce yacht de croisière à deux quilles dessiné sur les indications de l'auteur lui-même.
Chacun aura, dans cet éventail, ses escales préférées.
Les miennes seront celles où vous mènera le passage du raz Blanchart, à Cherbourg, Barfleur et Saint-Vaast la Hougue, en passant par les îles Saint-Marcouf bien sûr...

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