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Critique de Mamzellegazelle
Je m'en souviens très bien. Nous sommes dans les années 90' et l'émission de télévision "Ça se discute" animé par cet animateur à la gueule d'ange, Jean-Luc Delarue, battait des records d'audience.
Delarue, tout le monde l'aimait ! Belle gueule, capable de toutes les compassions possibles pour le public venu témoigner de leurs problèmes, aimant les enfants, toujours tiré à quatre épingle, il était pour toutes les mamans de fille "un gendre idéal"... Et pourtant ... elles auraient vite changé d'avis sachant que leur animateur chouchou était en fait un jeune arriviste capable des pires des choses, alcoolique notoire, un consommateur assidu de cocaïne, un coléreux, un violent qui faisait trembler les plateaux de télévision de France Télévision, malade de sexe et étant un oiseau de nuits torrides, accumulant quelques heures de sommeil à peine pendant des années.
Sa déchéance commença avec la rencontre de Hubert Bukobza, patron (pas très fréquentable), des Bains Douches à Paris, où Delarue ouvrit un restaurant avec Bukobza et Robert de Niro, mettant en péril Réservoir Prod' - la société de Production de Delarue - C'est à ce moment-là qu'il perd pied, qu'il est en proie à des délires de toute puissance, la drogue et l'alcool étant ses meilleurs amis, médicaments à son mal-être, ses parents étant pour beaucoup.
Cette biographie de Vincent Meslet, un proche de Jean-Luc Delarue, est très bien écrite et documentée sur le monde de la télévision. Il est vrai qu'une fois terminé le livre on ne voit plus du tout les plateaux de télé de la même façon. Un monde de requin, de guerre, d'orgueil et d'arrivistes en tous genres. L'auteur de cette biographie dépeins à merveille ce monde impitoyable de l'audiovisuel, tout comme celui de la musique ou du cinéma où ne peut jamais dire "Star d'un jour, Star toujours", non, disons plutôt : "Star d'un jour et jetée dans un placard un jour !"
J'avoue que malgré l'image du personnage, on ne peut qu'admirer l'Homme : des idées fabuleuses avant-gardistes, il représentait cette nouvelle génération d'animateur télé complètement branché, défendant ses audiences au prix de basculer dans des déviances violentes, mais, en a-t-on le choix ?
Puis un jour, c'est la chute : Jean-Luc Delarue apprend bien trop tard son double cancer à un stade très avancé. le couperet tombe, les médias s'en mêlent et c'est la bombe médiatique qui finie d'achever l'animateur. Les Tabloïd s'en donne à coeur joie avec la violence qu'on leur connait afin de mettre Delarue sur la chaise électrique !
Bien sûr, Delarue c'est Dr Jekyll et Mister Hyde face blanche et côté noir, mais il restera tout de même une icone de la télévision Française, avec toutes ses qualités et tous ses excès.
A lire pour continuer dans la même lignée : Dix mille et une nuit de Hubert Bukobza.
Delarue, tout le monde l'aimait ! Belle gueule, capable de toutes les compassions possibles pour le public venu témoigner de leurs problèmes, aimant les enfants, toujours tiré à quatre épingle, il était pour toutes les mamans de fille "un gendre idéal"... Et pourtant ... elles auraient vite changé d'avis sachant que leur animateur chouchou était en fait un jeune arriviste capable des pires des choses, alcoolique notoire, un consommateur assidu de cocaïne, un coléreux, un violent qui faisait trembler les plateaux de télévision de France Télévision, malade de sexe et étant un oiseau de nuits torrides, accumulant quelques heures de sommeil à peine pendant des années.
Sa déchéance commença avec la rencontre de Hubert Bukobza, patron (pas très fréquentable), des Bains Douches à Paris, où Delarue ouvrit un restaurant avec Bukobza et Robert de Niro, mettant en péril Réservoir Prod' - la société de Production de Delarue - C'est à ce moment-là qu'il perd pied, qu'il est en proie à des délires de toute puissance, la drogue et l'alcool étant ses meilleurs amis, médicaments à son mal-être, ses parents étant pour beaucoup.
Cette biographie de Vincent Meslet, un proche de Jean-Luc Delarue, est très bien écrite et documentée sur le monde de la télévision. Il est vrai qu'une fois terminé le livre on ne voit plus du tout les plateaux de télé de la même façon. Un monde de requin, de guerre, d'orgueil et d'arrivistes en tous genres. L'auteur de cette biographie dépeins à merveille ce monde impitoyable de l'audiovisuel, tout comme celui de la musique ou du cinéma où ne peut jamais dire "Star d'un jour, Star toujours", non, disons plutôt : "Star d'un jour et jetée dans un placard un jour !"
J'avoue que malgré l'image du personnage, on ne peut qu'admirer l'Homme : des idées fabuleuses avant-gardistes, il représentait cette nouvelle génération d'animateur télé complètement branché, défendant ses audiences au prix de basculer dans des déviances violentes, mais, en a-t-on le choix ?
Puis un jour, c'est la chute : Jean-Luc Delarue apprend bien trop tard son double cancer à un stade très avancé. le couperet tombe, les médias s'en mêlent et c'est la bombe médiatique qui finie d'achever l'animateur. Les Tabloïd s'en donne à coeur joie avec la violence qu'on leur connait afin de mettre Delarue sur la chaise électrique !
Bien sûr, Delarue c'est Dr Jekyll et Mister Hyde face blanche et côté noir, mais il restera tout de même une icone de la télévision Française, avec toutes ses qualités et tous ses excès.
A lire pour continuer dans la même lignée : Dix mille et une nuit de Hubert Bukobza.
