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Critique de Miralb


Qui trop embrasse mal étreint", expression qui convient parfaitement à mon ressenti suite à la lecture de ce roman.

Je vois bien le projet, tant littéraire que politique :
- L'horreur capitaliste
- L'exploitation et le burn out des "petites mains" ou même des "moyennes mains"
- La charge mentale des femmes
- Les grands patrons qui n'en ont jamais assez dans leurs poches
- le manager toxique et le pervers narcissique au bureau
- La sexualité qui n'a pas de "genre", le "bi", c'est mieux
- La grande misère affective et matérielle des immigrés illégaux, admirables de bonté et d'amour de la France dans ce roman.
Je crois qu'il a coché pas mal de bonnes cases, non ?

MAIS !
Quand je lis, page 239 qu'à Belleville, "dans ces quartiers de gauche", des femmes peuvent, sans aucun problème, sans aucun risque, sous les regards bienveillants "ne plus se retenir" et s'embrasser, je suis prise d'un hoquet d'étonnement.
Belleville est certainement un quartier qui vote à gauche, où habitent des gens de gauche, mais pas que ! Il suffit de
passer boulevard de Belleville ou rue Jean-Pierre Timbaud (sa mosquée intégriste, ses magasins de hijabs pour enfants et adultes) pour douter fortement de la-dite bienveillance.
Et de nombreux passages sont à l'avenant...

Bref, ce roman n'est pas mal écrit, pas inintéressant, mais l'auteur est bien trop obnubilé à nous convaincre, il entasse les couches de sujets qui certainement le touchent sincèrement (et ce sont pile-poil ceux dont on DOIT parler...).
In fine le millefeuille devient un chouia indigeste et c'est bien dommage, mais je dois avoir mauvais esprit...

Je remercie les éventuels commentateurs de ne pas m'insulter ni me traiter de réac, voire pire !
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