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Critique de Hosenford


L'ambiance des jeux « Mafias »

Si vous avez adoré l'ambiance des jeux Mafias, vous adorerez cette bande-dessinée. On y retrouve tous les codes, un homme débrouillard et intelligent, quelque peu paranoïaque qui a fait la guerre et qui décide de reprendre sa vie en main sous une fausse identité. Une vie au sein d'une ville gérée par les gangster, par les mafias qui se partagent le territoire et tuent l'ennui en faisant exploser quelques quartiers, en assassinant un ou deux gars pendant que la police est aux abois. J'ai vraiment retrouvé cette ambiance, au sein même du personnage de Tony Guarino qui fait fortement penser à l'individu que l'on incarne dans le deuxième opus du jeu-vidéo. Sincèrement je ne pensais pas qu'elle m'entraînerait autant, à la base je ne suis pas trop de cet univers là mais Scarface m'a donné l'envie de m'y intéresser plus amplement.

Tony Guarino ou l'homme à ne pas emmerder

Clairement, outre le caractère organisateur et chétif du personnage, ce sont ses côtés paranoïaques et misogynes qui ressortent le plus à travers Tony Guarino, tout à l'opposé de son frère Ben, un vrai petit ange qui porte aussi l'arme, mais du côté de l'uniforme. L'irrespect de Tony donne un ton humoristique car inattendu : je n'ai jamais vu une femme se faire aussi mal-respectée dans une histoire que celle-ci. À l'inverse, on y trouve des femmes fortes, respectées, au haut rang telle que la « porte-flingue » qui apporte un vrai plus à l'intrigue. Dans Scarface, ça n'hésite pas à tirer et à tuer, à user de stratégies et à faire tomber les chefs. Dans cette guerre permanente s'inscrit de manière enchevêtrée et excellente une morale : le monde de la pègre respecte quand même quelques honneurs. Ce sont ces dernières qui vont donner à Tony Guarino ce côté imprévisible.

Un style sombre, une écriture étincelante

Le noir et le bleu lumière nuit règnent dans Scarface, mais pas de panique, le dessin est sobre, plutôt simple et sans détail indigent : un graphisme particulier, difficile à décrire mais qui correspond étrangement bien pour l'époque. Quant à l'écriture, tant au niveau de l'histoire, des dialogues mais aussi à l'intérieur des planches. Déjà dit, cet enchevêtrement de la morale dans l'histoire. le scénario qui ne s'arrête pas, on rebondit sans cesse sur de nouveaux questionnements et dans de nouvelles actions. du début à la fin, on ne s'ennuie pas et on reste surpris jusqu'à la fin qui nous laisse la possibilité de l'imaginer.
Lien : https://leschroniquesdejerem..
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