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Critique de Coraline2205
J'étais déjà replie d'admiration pour le travail d'Obriart depuis ma lecture des Errances du vaurien de Cécilia Valagussa. Mais avec L'ours transparent de Cécile Metzger, la maison d'édition lilloise s'est surpassée et publie un album jeunesse grandiose devant lequel on ne peut que s'émerveiller.
L'histoire de cet ours est, somme toute, assez conforme à ce que l'on peut trouver habituellement dans les albums jeunesse. « Ours transparent » parce qu'il vit seul, ne semble pas avoir d'ami, et de ce fait il semble invisible. Si cet état de fait ne semble à priori pas le déranger plus que cela, on sent tout de même bien que ce tendre personnage a de l'amour à revendre et mérite mieux que cette vie morne et solitaire, mérite d'être vraiment heureux. Mais quoi qu'il en soit, le « mieux » auquel il devrait avoir droit n'arrive pas et l'ours continue de vivre sa vie dans l'anonymat.
Jusqu'au jour où sa morne tranquillité est troublée par des libellules qui font irruption chez lui. En suivant ces dernières, il rencontre Odette, une vielle femme qui vient de s'installer près de chez lui. Tout l'opposé de son voisin, celle-ci est la joie de vivre incarnée : elle écoute de la musique avec entrain, cultive son impressionnant jardin avec amour… Elle profite donc réellement de chaque instant de son existence (et incarne en cela un idéal auquel nous devrions tous prétendre). le contraste entre les deux univers – le gris de l'ours et les couleurs d'Odette – est alors saisissant et annonce une morale, certes devinée d'avance, mais non moins chargée de poésie et de douceur.
Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2018/11/12/lours-transparent-cecile-metzger/
Lien : https://lesmarquespagedunecr..
L'histoire de cet ours est, somme toute, assez conforme à ce que l'on peut trouver habituellement dans les albums jeunesse. « Ours transparent » parce qu'il vit seul, ne semble pas avoir d'ami, et de ce fait il semble invisible. Si cet état de fait ne semble à priori pas le déranger plus que cela, on sent tout de même bien que ce tendre personnage a de l'amour à revendre et mérite mieux que cette vie morne et solitaire, mérite d'être vraiment heureux. Mais quoi qu'il en soit, le « mieux » auquel il devrait avoir droit n'arrive pas et l'ours continue de vivre sa vie dans l'anonymat.
Jusqu'au jour où sa morne tranquillité est troublée par des libellules qui font irruption chez lui. En suivant ces dernières, il rencontre Odette, une vielle femme qui vient de s'installer près de chez lui. Tout l'opposé de son voisin, celle-ci est la joie de vivre incarnée : elle écoute de la musique avec entrain, cultive son impressionnant jardin avec amour… Elle profite donc réellement de chaque instant de son existence (et incarne en cela un idéal auquel nous devrions tous prétendre). le contraste entre les deux univers – le gris de l'ours et les couleurs d'Odette – est alors saisissant et annonce une morale, certes devinée d'avance, mais non moins chargée de poésie et de douceur.
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