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Critique de Unchatpassantparmileslivres
Un superbe roman d'anticipation et quelque peu fantastique destiné aux grands adolescents, mais qui se lit avec beaucoup de plaisir à l'âge adulte.
Enormément de créativité, de poésie et de rythme dans cette utopie féministe qui n'est pas sans rappeler Chroniques du Pays des Mères ou le film La belle Verte.
L'intrigue est située dans un futur post-apocalyptique, au sein d'une communauté soudée de quelques familles, logées dans des chaumières, nommée le Hameau, aux abords d'une forêt profonde. Ces familles ne se composent plus que de femmes adultes et d'enfants qui axent leur vie sur la solidarité, le partage, la mise en commun des productions et des talents de chacun. On élabore au Hameau des Eaux précieuses dont la vente, une fois par trimestre, à la ville voisine, permet d'acheter ce qu'on ne produit pas. Cette communauté vit dans la bienveillance, l'équité, la supériorité de l'intérêt commun sur l'intérêt personnel et la sobriété heureuse.
De ce qui s'est passé avant, on ne sait pas grand-chose, hormis qu'il y a eu une surenchère de la consommation, des guerres, des famines, et que l'humanité a failli disparaître. le Hameau, bulle heureuse, tient donc par-dessus tout à rester discret, méconnu et insituable, car il reste des traces de ces comportements passés chez certains humains, à l'extérieur, et la menace plane.
L'héroïne, Mila, est une adolescente aux capacités surhumaines qu'elle tient de son père. le roman est parcouru de ses émotions puissantes, amour pour sa mère, méfiance envers «l'étranger» ramené d'une visite en ville, tour à tour contrôle ou libre cours de ses pulsions, difficulté à exprimer son avis en public de façon cohérente et sans passion, souffrance de la conscience de sa différence, etc.
Ce récit court mais à l'intrigue prenante met en avant la sororité, l'entraide, l'acceptation des différences, les relations humaines saines et apaisées entre des personnages attachants, le tout dans des dialogues riches et une écriture fluide. Une vraie réussite !
Enormément de créativité, de poésie et de rythme dans cette utopie féministe qui n'est pas sans rappeler Chroniques du Pays des Mères ou le film La belle Verte.
L'intrigue est située dans un futur post-apocalyptique, au sein d'une communauté soudée de quelques familles, logées dans des chaumières, nommée le Hameau, aux abords d'une forêt profonde. Ces familles ne se composent plus que de femmes adultes et d'enfants qui axent leur vie sur la solidarité, le partage, la mise en commun des productions et des talents de chacun. On élabore au Hameau des Eaux précieuses dont la vente, une fois par trimestre, à la ville voisine, permet d'acheter ce qu'on ne produit pas. Cette communauté vit dans la bienveillance, l'équité, la supériorité de l'intérêt commun sur l'intérêt personnel et la sobriété heureuse.
De ce qui s'est passé avant, on ne sait pas grand-chose, hormis qu'il y a eu une surenchère de la consommation, des guerres, des famines, et que l'humanité a failli disparaître. le Hameau, bulle heureuse, tient donc par-dessus tout à rester discret, méconnu et insituable, car il reste des traces de ces comportements passés chez certains humains, à l'extérieur, et la menace plane.
L'héroïne, Mila, est une adolescente aux capacités surhumaines qu'elle tient de son père. le roman est parcouru de ses émotions puissantes, amour pour sa mère, méfiance envers «l'étranger» ramené d'une visite en ville, tour à tour contrôle ou libre cours de ses pulsions, difficulté à exprimer son avis en public de façon cohérente et sans passion, souffrance de la conscience de sa différence, etc.
Ce récit court mais à l'intrigue prenante met en avant la sororité, l'entraide, l'acceptation des différences, les relations humaines saines et apaisées entre des personnages attachants, le tout dans des dialogues riches et une écriture fluide. Une vraie réussite !
