En mettant de côté une écriture parfois “datée” années 30, allégorique, superlative, on accède au récit d'un homme sincèrement et profondément imprégné de ce qu'il voit et ressent. Ici, l'Asie est plus que le décor colonial grand teint d'avant-guerre. Dans ses livres ( Saramani et Komlah, visions d'Asie ) R. Meyer est bien plus en immersion — jusqu'à vouloir tout oublier de ses origines — qu'en voyage entre deux clichés tropicaux. Ce livre est un roman, un hymne à la beauté mais également l'oeuvre impliquée d'un linguiste - historien - ethnologue.
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