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Critique de Motus1


Beaucoup de verbiage et d'abstractions vaines dans ce livre qu'on peut lire en diagonale (Et qu'on peut aussi éviter de lire). Que de phrases interminables, emplies d'anglicismes saoulants toutes les trois lignes, de références à des ouvrages savants pour bien montrer que l'auteur a étudié, en bon élève, la question à son plus haut niveau... Si vous aimez les Big States, les Big Tech, (il ne manque que les Big five, Big Brother étant bien entendu en toile de fond) et tout ce qui est "Big" en général, vous serez servis. Assaisonnez de superstructure, d'hypervitesse, d'infrasystème (un "infrasystème qui engloutit l'ensemble des outils, infrastructures (et) outils de connectivité"... -sic-), et autre "Totalités", mélangez avec , bien sûr, un peu de Marx (le papa de l'infrastructure et de la superstructure, bien sûr) , de Macherey, de Arendt (indémodable!) , une pincée de Foucault (Michel, pas Jean-Pierre), et vous obtenez un bon pavé, bien lourd, tout chaud pour le 20 heures des médias intellos. Ne sait on plus écrire aujourd'hui? La lourdeur est-elle obligatoire pour se faire entendre et reconnaître? Suffit il d'enfiler les poncifs en faisant du bruit pour être écouté? Mais qu'en retient on au bout du compte? Que les nouvelles technologies, maîtrisées et utilisées par les grandes sociétés sont un danger pour la démocratie et l'Etat, qu'elles nous utilisent autant que nous les utilisons, et que nous sommes, souvent les dindons de la farce. C'est à peu près ce qu'on entend tous les jours au café du commerce, (mais en version plus rigolote, le café!). Bon, je n'ai pas réussi à dépasser la page 50. Si quelqu'un est allé plus loin et a trouvé du neuf, je suis preneur de tout encouragement qui pourrait m'inciter à reprendre ma lecture...
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