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Critique de LydiaB
Je ne sais pas si l'on peut vraiment parler d'enquête ici - encore que - mais il s'avère que le terme "captivant" se trouvant sur la quatrième de couverture est employé à bon escient. Si le thème peut faire peur, je peux vous assurer que ce livre le traite avec une relative simplicité afin d'être compris par tout un chacun.
Divisé en six chapitres principaux (sans compter l'introduction et la conclusion), suivant un ordre chronologique englobant pratiquement un siècle - de 1450 à 1559 -, cet ouvrage tend à démontrer que le calvinisme ne s'est pas imposé sans heurts. Et si le nom de Calvin reste gravé dans les mémoires, on en oublie d'autres protagonistes tout aussi importants tels que Pierre Viret, Jérôme Bolsec ou Guillaume Farel.
Il est important d'avoir en tête que l'auteur ne fait pas ici une étude sur Calvin lui-même mais bien sur ce courant. Il le précise d'ailleurs : " Ce livre se concentre sur le pays de Vaud, ce n'est pas un ouvrage sur le seul Calvin. Il est certes un personnage central, mais ma recherche porte sur le calvinisme, non sur Calvin. le calvinisme est entendu ici non pas simplement comme le système théologique d'une personne, mais comme une identité culturelle ; et c'est parmi les pasteurs francophones dans le Pays de Vaud que se forma le premier groupe de calvinistes." (P26-27)
Il était important qu'un tel ouvrage soit édité. En effet, si l'on regarde d'un peu plus près, qu'apprend-on sur le calvinisme en général ? Deux à trois lignes vite bâclées font office de cours. Généralement, nous avons en tête le combat de Calvin (que l'on dissocie assez mal de son aîné, Luther) pour faire accepter sa doctrine face aux catholiques. le reste devient vite du flou artistique.
J'insiste vraiment sur le caractère accessible de ce texte. Michael W. Bruening a voulu traiter ainsi sa recherche comme s'il s'agissait d'un roman. Et je dois avouer qu'il y arrive avec brio.
Je conseille vraiment ce livre qui permet non seulement de recadrer cette doctrine dans son temps mais encore de s'enrichir culturellement en faisant la connaissance de faits peu connus ou de personnages ayant marqué ce courant.
Je remercie Vincent Béghin du blog Les Agents Littéraires, ainsi que les Éditions Antipodes pour m'avoir offert cet ouvrage qui va aller rejoindre sans tarder mes manuels d'Histoire les plus importants.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Divisé en six chapitres principaux (sans compter l'introduction et la conclusion), suivant un ordre chronologique englobant pratiquement un siècle - de 1450 à 1559 -, cet ouvrage tend à démontrer que le calvinisme ne s'est pas imposé sans heurts. Et si le nom de Calvin reste gravé dans les mémoires, on en oublie d'autres protagonistes tout aussi importants tels que Pierre Viret, Jérôme Bolsec ou Guillaume Farel.
Il est important d'avoir en tête que l'auteur ne fait pas ici une étude sur Calvin lui-même mais bien sur ce courant. Il le précise d'ailleurs : " Ce livre se concentre sur le pays de Vaud, ce n'est pas un ouvrage sur le seul Calvin. Il est certes un personnage central, mais ma recherche porte sur le calvinisme, non sur Calvin. le calvinisme est entendu ici non pas simplement comme le système théologique d'une personne, mais comme une identité culturelle ; et c'est parmi les pasteurs francophones dans le Pays de Vaud que se forma le premier groupe de calvinistes." (P26-27)
Il était important qu'un tel ouvrage soit édité. En effet, si l'on regarde d'un peu plus près, qu'apprend-on sur le calvinisme en général ? Deux à trois lignes vite bâclées font office de cours. Généralement, nous avons en tête le combat de Calvin (que l'on dissocie assez mal de son aîné, Luther) pour faire accepter sa doctrine face aux catholiques. le reste devient vite du flou artistique.
J'insiste vraiment sur le caractère accessible de ce texte. Michael W. Bruening a voulu traiter ainsi sa recherche comme s'il s'agissait d'un roman. Et je dois avouer qu'il y arrive avec brio.
Je conseille vraiment ce livre qui permet non seulement de recadrer cette doctrine dans son temps mais encore de s'enrichir culturellement en faisant la connaissance de faits peu connus ou de personnages ayant marqué ce courant.
Je remercie Vincent Béghin du blog Les Agents Littéraires, ainsi que les Éditions Antipodes pour m'avoir offert cet ouvrage qui va aller rejoindre sans tarder mes manuels d'Histoire les plus importants.
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