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Critique de granada


C'est un livre étrange au premier abord. de même que l'appareil dont il nous parle : le thérémine… le narrateur en est l'inventeur : Léon Thérémine ou plutôt Lev Serguievitch Termen. Au long de ces 440 pages, il raconte sa vie, ses inventions, son amour unique Clara Rockmore. C'est à cette dernière qu'il écrit dans la première partie du roman. Nous y découvrons un scientifique , physicien passionné de musique qui allie ses deux passions en inventant un appareil le thérémine , qui permet de jouer de la musique en bougeant les mains dans un champ éléctromagnétique…. C'est entre autres, cette invention qui fera de lui un espion soviétique ; on l'envoie aux Etas-Unis pour commercialiser ses inventions mais aussi l'utiliser . Il prend goût à sa vie mondaine, mais surtout fait la connaissance de Clara Rockmore qui va apprendre à jouer en virtuose du thérémine et dont il tombe éperdument amoureux. En 1938, le NKVD de Staline le rapatrie de force et l'envoie à la Kolima puis le retient prisonnier dans des laboratoires clandestins où il continue à travailler sur des inventions : micros espions, divers systèmes d'écoute.
Toute sa vie est racontée par lui-même dans ce roman bien documenté et très facile à lire. Peut-être un peu long dans la première partie sur sa vie à New-York. La description de ses mois passés au Goulag n'apporte rien de nouveau à tout ce qu'on a pu lire, mais le rappelle avec force ; de même que sa vie dans ces laboratoires clandestins qui ont perduré pendant la deuxième guerre mondiale et après.
J'ai découvert l'histoire de cet homme et surtout l'existence de ces instruments de musiques, précurseurs de la musique électronique.
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